Matin du jour 4 "Spiderman" L'homme Araignée ...
Une journée essentiellement routière (je n'ai pas beaucoup de photos) mais pas ininteressante !
Le tracé nous fais cheminer sur une petite route dans la plaine le long d'un ruisseau qui a magnifiquement creusé ses méandres (Km 265), pour sillonner ensuite en piste défoncée mais sympa.
Une belle route (accès à station de ski ?) nous fait monter au milieu des pins. Au Col de serrablo (Km 300) longue descente le long d'une rivière. déjà c'est très joli, mais quand on bifurque à gauche pour rejoindre Nocito, la route est très étroite, montée dans une garrigue et superbe descente bucolique un peu plus verte le long d'un ruisseau qui trace sa route dans la roche.
Halte à Nocito, (Km 330) village perdu, bien rénové, croisement de plusieurs GR, Dont le patron de l'auberge-bar mitonne un petit plat à ses clients depuis 8h du mat ... mais ce ne sera pas pour nous, il n'est que 11h la bière suffira.
Déjà que c'était beau, mais la route jusqu'à Arguis (Km 353) est fantastique: Pitons élancés, lacs, villages perchés, tout y est, la route est pourtant belle, nous incite à rouler sport, mais non, on en prend plein les yeux.
On passe au dessus du tunnel de l'autoroute la route est large mais bien défoncée: elle n'est plus utilisée en fait, car elle desservait l'ancien tunnel.
14h Restau ouvrier à Arguis, on mange le menu du jour (joue de boeuf)
Après midi
Le départ se fait sous un franc soleil. Nous suivons la vallée qui se transforme en cahos de pierres où la route serpente en entre des blocs de la taille d'une maison !! descendus des falaises qui nous entourent ou vestiges glaciaires ?
Nous poursuivons jusqu'à Rasal (Km 370) dans l'espoir d'aller visiter le chateau de Loarre, mais Pierrot s'arrête soudain: l'avant du carénage bouge beaucoup trop à son goût !!
Les docteurs sont à pied d'oeuvre, le diagnostic tombe: l'araignée s'est pendue !!
Quelque minutes plus tard, le carénage bien sanglé, nous cherchons un chaudronnier pour ressouder les parties cisaillées
Direction Ayerbe par la route au plus court: 4 heures plus tard, le soudeur arrive à son atelier et entame la réparation.
La soirée se finira à Murillo camping, (Km 402) tapas et plato combinato en nocturne au bar du camping.
Jour 5 "chef j'ai glissé"
Pour cause de syndrome "spiderman", nous n'avions pas fait la boucle des Riglos. Km 380 / 400
Ce sera notre prochain objectif .
10h: les tentes sont démontées, le soleil commence à donner et les bagages sont laissés en consigne pour la matinée au camping.
Nous faisons les 10 mn de route qui nous amènent au début de la piste.
Elle monte régulièrement à flan de falaise pour déboucher sur un passage aérien coincé entre 3 falaises. FAUX PAS INTERDIT ! 50m de gaz de part et d'autre d'une route sans barrières.
On monte direction le plateau sommital.
Petit arrêt devant le Castillo de Marcuello (Km 390) qui surplombe la vallée d'où nous voyons les Bardenas au loin. Un peu à droite un promontoire pour voir les vautours omniprésents tout au long de notre voyage.
Immaginez un gros poulet avec des ailes pffff.... !!!
Les bagages sont récupérés au camping et à 12h nous repartons sur des petites routes sympatiques qui se transforment rapidement en chemins qui grimpent dans la forêt de pins.
Et c'est au Km 415 qu'on décide de s'arrêter pour manger.
Après avoir préféré traverser le ruisseau plutôt que le pont ...
... nous picniquerons à l'ombre du tablier.
Grizly en profitera pour faire la vaisselle avec son p'tit pinceau
Nous récupérons la crète et un bout de goudron au Km 420. Le panorama est à 360°, les Riglos en fond d'écran. La piste continue en crète, elle est bonne mais très poussiéreuse. Deux groupes se créent et nous roulons par deux côte à côte, évitant les bassines encore alimentées par la pluie de la semaine précédente.
Le paysage devient plus aride, les pins plus torturés par le soleil qui cogne.(J'y débusquerai un félin avec des patasses comme ça !!!)
Au Km 432 Pierrot nous attend devant une baignoire. Je ne m'arrête pas, et comme une chochotte qui craint l'eau, je l'évite par la droite... mauvais choix
Mes pneus faiblement cramponnés sur les flancs, un dévers encore boueux, en voilà l'avant qui se dérobe, suivi par l'arrière (sont copains les deux fourbes ! ) et tel le tapas local j'me vautre dans la fange.
Double effet, en plus du splach:
En 1 le carter d'embrayage vient embrasser ma cheville qui n'aime pas trop ça malgré la botte.
En 2 le pied ayant pitié de la cheville décide de se tourner vers l'arrière, tordant au passage le genou, puisque je suis encore dans le sens de la marche, moi !!!
Je m'extirpe enfin sous les applaudissements du public, une note de 8/10 décernée par le jury.
Après les constatations d'usage et le réenclenchement du disjoncteur principal, nous pouvons repartir, le materiel n'a rien, et le pilote claudique
On s'arrêtera à Lacorvilla petit village désert (heure de la sieste) le pied sous la fontaine, mais il n'est pas bleu et guère gonflé. C'est déjà ça.
Il reste 5Km de piste pour finir la trace de notre périple !!! Nous ne les ferons pas.
L'objectif est de trouver un camping au plus tôt.
Direction Bardenas de Caudillo, à 5 km au nord de Ejea de Cabaliero.
Beau camping au bord du lac, mais à cloche pied, je n'ai pas l'humeur à la ballade !.
Ce soir tapas biere, ça requinque !.
Jour 6 "a nous les Bardenas"
La nuit a été bonne, la cheville ne m'a pas lancé.
Donc, less Bardenas, on y va !
Un peu de route pour trouver l'embranchement du nord-est, bien indiqué.
Et on se retappe de la poussière.
On est un peu en avance, on ferra le tour "touriste" du champ de tir.
Un avion s'entraine au piqué.
La piste devient fréquentée avec son lot de poussière. Des vélos, des 4x4, des harley et même un bus !! le lunaparc quoi !!
Le tour du champ de tir
Tout droit, ne pas se retourner ....
Des machines faites pour ça
Lucky 45 avait fait le déplacement
Mais pas que ...
Voilà c'est fini, nous coucherons à nouveau au camping de Murillo sous les Riglos avant de rejoindre la France.
... Tout ça pour un apéro Bardenas ! ...