Hello à tous,

J'aimerais monter mon Cameleon Oiler et ils conseillent de brancher le positif du boîtier sur le feu de position. J'ai checké le schéma éléctrique dans le manuel d'atelier, mais le schéma n'est pas très précis quant à que fil fait quoi ??



Donc j'ai bien 5 fils qui vont vers le feu arrière, mais lequel fait quoi ??

Est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer où je pourrais trouver plus de précisions à propos du schéma éléctrique, ou simplement me dire quel fil sert à quoi ??

D'avance merci.

Théoriquement, tu as :

1 fil bleu azur 'divisé' : masse
1 fil bleu clair : + cligno
1 fil rouge/noir : + cligno
1 fil vert : + feu stop
1 fil jaune : + veilleuse arrière

C'est donc le jaune qu'il te faut. Pour info, sur l'avant ça correspond aussi à l'allumage des compteurs.

Okay, super!

Merci.

Et pour ma curiosité intellectuelle comment as-tu déduis la fonction de chaque fil ?

Il a une anti-sèche qui s'appelle schéma électrique!

MH : un point, mais je l'ai pas utilisé sur ce coup là : je commence à connaitre ce faisceau et les couleurs Ducati/Cagiva

Mais c'est pas très compliqué : tu mets un voltmètre au bout (fil noir au châssi, fil rouge sur chaque fil un par un) et le bleu (masse) ne donne rien, les fils de cligno donne en alternance (étrange, non ? ), le fil jaune donne quand tu allumes les veilleuses, le fil vert quand tu freines... bref, rien de bien compliqué

C'est quoi un huileur ?

+ 1 pour le par-coeur sur le faisceau ..
a force de jouer avec, on finit par s'adapter au truc

--
flyben

Charly a écrit :C'est quoi un huileur ?

Un truc style scott-oiler, mais si ce dernier fonctionne par dépression, certains autres systèmes semblent fonctionner électriquement

To@ne a écrit : Un truc style scott-oiler

Ok Gogol m'a renseigné, c'est un graisseur de chaine automatique ! Et c'est efficace ? quelqu'un a un retour précis ? Ca lubrifie pas le pneu en meme temps ?

A priori, le huileur de chaine "Caméléon" a bonne presse.

Ce système de goutte à goutte d'huile filante est électrique.

Un dispositif électronique permet la programmation par goutte selon le nombre de seconde choisie.

je suis dans la réflexion actuellement pour en monter un sur ma ST2.

Pour en revenir au schéma électrique des motos italiennes, parfois, le schéma t'indique les couleurs du faisceau sans tenir compte de la couleur des fils de l'accessoire à raccorder. (les accessoires sont précablés et sont montés sur plein de moto qui se raccordent au faisceau propre de chaque modèle )

Il faut impérativement remonter aux connexions sur le faisceau pour retrouver la cohérence des couleurs du schéma. Je le répète -PARFOIS- (même souvent).

Je ne connais pas le Caméléon, mais le Scott-Oiler est un must qui a fait ses preuves pour sa part.

Il est un peu cher d'origine, mais il y a une offre très alléchante en passant par Louis.de...

Dès que je rééquipe une bécane de voyage, ce sera celui-ci qui aura mon choix

Le scott oiler fonctionne grâce à un branchement sur la dépression.
J'ai renoncé à en monter un sur ma ST2 car je souhaite un produit stable en réglage de débit d'huile.
L'huile d'un scott, d'après ce que j'ai lu, est sensible aux variations de température.
Le débit est fonction de la fluidité de l'huile donc de la T° extérieure qui varie souvent de presque 10° dans une journée.
Si le montage d'un huileur m'impose de toujours avoir l'oeil sur la chaîne en fonction du thermomètre et bien je ne vois pas son utilité.
Le caméléon est électronique et délivre l'huile filante selon ta programmation.
Si tu choisis une goutte pour 4", tu auras toujours 1goutte pour 4".
Je crois aussi que le caméléon est moins cher.

Le Scott, réglé sur le minimum, graisse parfaitement une chaîne du printemps à l'automne. Pour l'hiver, il y a une seconde viscosité d'huile, ce qui est plus judicieux qu'un simple réglage de débit quant à la lubrification en elle-même...
C'est aussi pourquoi je préfère ce système...

To@ne a écrit :Mais c'est pas très compliqué : tu mets un voltmètre au bout (fil noir au châssi, fil rouge sur chaque fil un par un) et le bleu (masse) ne donne rien, les fils de cligno donne en alternance (étrange, non ? ), le fil jaune donne quand tu allumes les veilleuses, le fil vert quand tu freines... bref, rien de bien compliqué

Okay, merci pour ton explication!

Pour répondre à Charly, j'ai laissé le Cameleon Oiler 2 ans sur ma GT1000, et j'en ai été très satisfait. Concernant la longévité du kit pignon-chaîne je pense que c'est kif (par rapport à un graissage manuel tous les X bornes), donc le seul avantage du graisseur c'est qu'il le fait tout seul.

L'avantage pour moi du Cameleon comparé au Scotoiler c'est qu'il est moins cher et plus faciler à installer. Mais je ne suis pas en mesure de comparer les deux puisque je n'ai eu qu'un Cameleon.

Pour aller dans ton sens mais montrer un côté vicieux des huileurs automatiques, j'ai constaté à plusieurs reprises de que des utilisateurs d'huileurs automatiques oublient de faire régulièrement la tension de la chaine...

Ben voui : ça lubrifie, mais ça ne transforme pas une transmission par chaine en cardan, donc faut quand même penser à regarder deux choses :
- le niveau d'huile dans le réservoir de l'huileur
- la bonne tension de la chaine et donc l'absence de point dur