Témoins lumineux : utilisation de leds
Posté : dim. 17 janv. 2010 15:20
Trouvant les loupiotes du tableau de bord vraiment faiblardes, plus que sur la Ducat, c'est dire... je me suis mis en tête de remplacer les ampoules originales par des leds. Certains ont déjà fait la manipulation et donné des références sur l'ancien forum. Il s'agit de leds dont la référence est : W5W T5. Attention, il existe des W5W T10 qui ont un culot plus gros.
L'opération n'est pas bien compliquée. Si le voyant ne marche pas dans un sens, il suffit alors de retourner la led. Eh oui, les leds ont un sens de branchement et c'est la raison pour laquelle, les clignotants ne clignotent plus que d'un côté. Une autre caractéristique des leds : elles s'allument pour un oui ou pour un non, dès qu'il y a un peu de courant. C'est pour ça que le voyant de sonde de réserve reste alors tout le temps allumé.
Le voyant de clignotant
La solution est relativement simple. Il s'agit de remplacer la centrale clignotante d'origine à trois pattes par une centrale à quatre pattes. La quatrième patte permet de brancher le voyant de contrôle. Il suffit alors de trouver une masse pour l'autre borne de la led et ça marche. Je vous conseille d'en profiter pour étanchéïfier la centrale. Lorsqu'il pleut, elle se met parfois à clignoter toute seule. Ca peut se faire en déposant de l'araldyte sur l'époxy de la centrale, l'eau pouvant aussi s'infiltrer par les cosses. Perso, j'ai mis de la colle néoprène pour pouvoir démonter le truc ultérieurement.
Le voyant de réserve
Là, les choses se gâtent. Le système d'origine est très simple. Il s'agit de mettre en série une thermistance CTN avec une ampoule. Le courant passant dans la thermistance, elle se met à chauffer. Dans l'essence, elle se refroidi plus vite, gardant ainsi une résistance élevée. Le voyant ne s'allume pas ou alors très faiblement. Une fois dans l'air, la thermistance se refroidi moins vite. Alors sa résistance diminue. Le voyant s'allume alors. C'est un montage simple et pourtant ça marche . Juste lorsqu'il fait très chaud, le voyant s'allume légèrement. Quand il fait très froid, il a alors du mal à s'allumer, voire s'allume tellement faiblement qu'il est difficile de constater qu'il s'est allumé. C'est des conditions très extrêmes, mais elles me sont arrivées .
En remplaçant la loupiote par une led, ben elle reste tout le temps allumée. C'est fâcheux. L'idée est donc d'utiliser un comparateur qui à partir d'une certaine résistance va commander l'allumage de la led. Arg, tant qu'on y est, on peut perfectionner le système et utiliser une autre thermistance, dite de référence qui va donner la température de l'air. Ainsi, quelles que soient les conditions météo, le système aura un comportement identique. Nous aboutissons au schéma électrique. Nous obtenons alors un masque pour faire une cartelette avec des cartes pré-sensibilisées, des UV et du peroxyde.
La version 1.0
La sonde de référence est à l'extérieur du réservoir, dans un tube fixé à la boîte à air.
Cette première version n'est vraiment pas probante. Le matin étant frais, le voyant fini par s'allumer au bout de quelques kilomètres. Au feu rouge, il s'éteint. C'est pas très nominal comme comportement .
La version 2.0
La thermistance de référence passe à l'intérieur du réservoir, au fond. Ca marche mieux, mais pas longtemps : j'ai deux soudures qui sautent.
La version 2.1
Je refais les soudures et en résine les composants qui peuvent bouger sur la cartelette. Les essais pour de vrai peuvent commencer.
Après une concentre dans l'Aveyron, je constate un grand mieux dans le fonctionnement du système. Mais la mise au point n'est pas parfaite. Le potard qui permet de régler l'écart de déclenchement entre les deux thermistances est super-sensible et j'ai énormément de mal à trouver le réglage optimal. De plus, le voyant ne s'allume parfois pas. Parfois, il s'allume. Bref, il y a un gradient de température même entre les deux sondes dans le réservoir.
La version 3.0
Le potentiomètre est remplacé par un mutli-tour plus facile à doser. La résistance R2 passe de 2kohms à 471ohms pour diminuer la sensibilité au gradient de température dans le réservoir. Les deux sondes sont aussi rapprochées dans le réservoir. La cartelette est positionnée dans une boîte idoine. Je sens qu'on approche du but .
Nonobstant, ce système n'est pas parfait. En effet, une fois que les deux sondes se trouvent dans de l'air, le voyant s'éteint. Prochains essais : au Mont Dore.
La version 4.0
La cartelette doit être revue pour intégrer un micro-contrôleur. Une fois que la différence de sonde est détectée, il est alors chargé de maintenir le voyant allumé jusqu'à ce qu'un reset manuel soit effectué.
Note : la ie intégre déjà un micro-contrôleur, mais je pense que c'est un peu couillu de chercher à s'en servir pour la sonde de réservoir .
Abandon du concept
Finalement, après de nombreuses reflexions, il s'avère que la sonde différentielle ne soit pas une si bonne piste que ça. Le problème est de trouver la bonne référence et, même dans le réservoir de l'elefant, il y a des gradients et des variations de températures qui font que ce système, complexe, n'est pas aussi fiable que ce qu'on pourrait attendre d'une sonde de réserve. J'ai donc décidé de laisser tomber cette carte et la version 4.0 ne verra pas le jour. A l'heure actuelle, je vais m'orienter vers un simple détecteur de seuil et me rapprocher ainsi de l'idée originelle. Je pense la coupler avec un système qui détecte les sur-tensions et sous-tensions, me permettant ainsi de retrouver un tableau de bord sans additif qui pollue le champ de vision . Je pense bientôt me lancer dans le développement de la carte et pouvoir faire suffisamment de tests cette année. Peut-être un post l'hiver prochain ?
L'opération n'est pas bien compliquée. Si le voyant ne marche pas dans un sens, il suffit alors de retourner la led. Eh oui, les leds ont un sens de branchement et c'est la raison pour laquelle, les clignotants ne clignotent plus que d'un côté. Une autre caractéristique des leds : elles s'allument pour un oui ou pour un non, dès qu'il y a un peu de courant. C'est pour ça que le voyant de sonde de réserve reste alors tout le temps allumé.
Le voyant de clignotant
La solution est relativement simple. Il s'agit de remplacer la centrale clignotante d'origine à trois pattes par une centrale à quatre pattes. La quatrième patte permet de brancher le voyant de contrôle. Il suffit alors de trouver une masse pour l'autre borne de la led et ça marche. Je vous conseille d'en profiter pour étanchéïfier la centrale. Lorsqu'il pleut, elle se met parfois à clignoter toute seule. Ca peut se faire en déposant de l'araldyte sur l'époxy de la centrale, l'eau pouvant aussi s'infiltrer par les cosses. Perso, j'ai mis de la colle néoprène pour pouvoir démonter le truc ultérieurement.
Le voyant de réserve
Là, les choses se gâtent. Le système d'origine est très simple. Il s'agit de mettre en série une thermistance CTN avec une ampoule. Le courant passant dans la thermistance, elle se met à chauffer. Dans l'essence, elle se refroidi plus vite, gardant ainsi une résistance élevée. Le voyant ne s'allume pas ou alors très faiblement. Une fois dans l'air, la thermistance se refroidi moins vite. Alors sa résistance diminue. Le voyant s'allume alors. C'est un montage simple et pourtant ça marche . Juste lorsqu'il fait très chaud, le voyant s'allume légèrement. Quand il fait très froid, il a alors du mal à s'allumer, voire s'allume tellement faiblement qu'il est difficile de constater qu'il s'est allumé. C'est des conditions très extrêmes, mais elles me sont arrivées .
En remplaçant la loupiote par une led, ben elle reste tout le temps allumée. C'est fâcheux. L'idée est donc d'utiliser un comparateur qui à partir d'une certaine résistance va commander l'allumage de la led. Arg, tant qu'on y est, on peut perfectionner le système et utiliser une autre thermistance, dite de référence qui va donner la température de l'air. Ainsi, quelles que soient les conditions météo, le système aura un comportement identique. Nous aboutissons au schéma électrique. Nous obtenons alors un masque pour faire une cartelette avec des cartes pré-sensibilisées, des UV et du peroxyde.
La version 1.0
La sonde de référence est à l'extérieur du réservoir, dans un tube fixé à la boîte à air.
Cette première version n'est vraiment pas probante. Le matin étant frais, le voyant fini par s'allumer au bout de quelques kilomètres. Au feu rouge, il s'éteint. C'est pas très nominal comme comportement .
La version 2.0
La thermistance de référence passe à l'intérieur du réservoir, au fond. Ca marche mieux, mais pas longtemps : j'ai deux soudures qui sautent.
La version 2.1
Je refais les soudures et en résine les composants qui peuvent bouger sur la cartelette. Les essais pour de vrai peuvent commencer.
Après une concentre dans l'Aveyron, je constate un grand mieux dans le fonctionnement du système. Mais la mise au point n'est pas parfaite. Le potard qui permet de régler l'écart de déclenchement entre les deux thermistances est super-sensible et j'ai énormément de mal à trouver le réglage optimal. De plus, le voyant ne s'allume parfois pas. Parfois, il s'allume. Bref, il y a un gradient de température même entre les deux sondes dans le réservoir.
La version 3.0
Le potentiomètre est remplacé par un mutli-tour plus facile à doser. La résistance R2 passe de 2kohms à 471ohms pour diminuer la sensibilité au gradient de température dans le réservoir. Les deux sondes sont aussi rapprochées dans le réservoir. La cartelette est positionnée dans une boîte idoine. Je sens qu'on approche du but .
Nonobstant, ce système n'est pas parfait. En effet, une fois que les deux sondes se trouvent dans de l'air, le voyant s'éteint. Prochains essais : au Mont Dore.
La version 4.0
La cartelette doit être revue pour intégrer un micro-contrôleur. Une fois que la différence de sonde est détectée, il est alors chargé de maintenir le voyant allumé jusqu'à ce qu'un reset manuel soit effectué.
Note : la ie intégre déjà un micro-contrôleur, mais je pense que c'est un peu couillu de chercher à s'en servir pour la sonde de réservoir .
Abandon du concept
Finalement, après de nombreuses reflexions, il s'avère que la sonde différentielle ne soit pas une si bonne piste que ça. Le problème est de trouver la bonne référence et, même dans le réservoir de l'elefant, il y a des gradients et des variations de températures qui font que ce système, complexe, n'est pas aussi fiable que ce qu'on pourrait attendre d'une sonde de réserve. J'ai donc décidé de laisser tomber cette carte et la version 4.0 ne verra pas le jour. A l'heure actuelle, je vais m'orienter vers un simple détecteur de seuil et me rapprocher ainsi de l'idée originelle. Je pense la coupler avec un système qui détecte les sur-tensions et sous-tensions, me permettant ainsi de retrouver un tableau de bord sans additif qui pollue le champ de vision . Je pense bientôt me lancer dans le développement de la carte et pouvoir faire suffisamment de tests cette année. Peut-être un post l'hiver prochain ?