Re: Bruit moteur 750 AC
Posté : mar. 16 févr. 2016 12:03
J'ai découvert la vallée du Célé à 17 ans, le bac en poche, le long du G.R. avec mes potes de lycée : je n'ai pas parlé des odeurs!
Celles des fleurs, des fruits, des fermes, de la paille où on dormait
en ayant compris dès le 2e jour qu'on ne planterait pas les tentes, tellement les gens étaient hospitaliers, et nous ouvraient les granges, les presbytères!
On avait renvoyé les tentes en poste restante et on marchait léger, le cœur léger aussi, les garçons avec les guitares et les filles jolies...
Sages, comme des mages!
Il y a quinze ans, on a failli projeter d'y aller, parce qu'on avait trouvé une annonce pour un terrain sur les derrières de Figeac, qu'on avait visité sur les indications du propriétaire qui ne pouvait pas venir : 1,5 ha avec des chênes truffiers sur la pente du coteau, une vieille maison en ruine à retaper en haut ( pas de P.C. initial à demander ), un vrai coup de cœur...
La future rocade à proximité, de quoi installer en bas deux ou trois chalets isolés les uns des autres pour les louer l'été, à l'âge de la retraite...
De retour de notre visite, le soir, on appelle le monsieur septuagénaire de Paris qui vendait là la propriété héritée de ses grands-parents, pour une bouchée de pain.
Pas de réponse.
On rappelle le lendemain, le surlendemain, et là, toujours rien, alors j'écris.
Rien en retour.
Et deux semaines plus tard, le courrier qui revient avec une mention manuscrite, pas du tout de la poste : décédé le ( date de notre visite )...
Rien à faire, à part imaginer et écrire une nouvelle dans le genre roman noir, le monsieur passé l'arme à gauche avec l'aide de sa cousine et de ses petits-cousins, futurs marchands de truffes, après le repas du dimanche et ses confidences sur la vente prochaine de la maison des grands-parents qu'on lui avait jalousée pendant vingt ans : on n'a jamais migré vers ce paradis de la moto...
Figeac, la croisée des chemins, de toutes les directions, la cité au bord d'une des plus jolies rivières qui soient, aussi belle que la Dourbie au-dessus de Millau...
On marchait le matin, assez tôt, pour éviter les chaleurs, et puis le soir, assez tôt pour trouver à rencontrer un gîte gracieux chez des gens auxquels on chantait le Gorille - sauf, peut-être, au curé qui nous avait ouvert la salle de réunion de son presbytère - et d'autres subtiles perles de notre répertoire, avant d'aller camper à la belle ou sous une grange, le plus régulièrement...
Et le midi, on descendait du plateau et on s'arrêtait jusqu'en milieu d'après-midi pour manger dans un village ou dans un virage, je veux dire un méandre, selon ce qu'on trouvait en bas, au bord du Célé, à l'ombre en siestant près du clapotis de l'eau claire.
Cabrerets : un souvenir de baignade inoubliable...
Il y a comme ça sur Terre des portes ouvertes sur le paradis.
Bon, pour recentrer sur le topic, avant que To@ne revienne et pour que ça ne fasse pas trop désordre à son retour,
ce serait vraiment bien que mooïsalt aie sa moto et qu'il puisse y venir!
Qui connaît un atelier pas loin de la Manche, pas aussi loin que Charleville -mais hier, ou que Pessac sur Peugue ou Bayonne, Bayonne sur les rives de l'Adour?
Il y avait eu dans un Echo des Conti un répertoire des officinas recommandables, et je ne remets pas la main dessus.
Butyouarefrench, Tchi, vous ne connaissez pas quelqu'un de sûr dans la région même?
Laetitia Exploreuse, il pense la faire refermer et la sortir de là où elle est;
je lui ai conseillé de faire retirer le virement de queue de vilo pour savoir, auparavant,
mais de toute façon il va devoir l'apporter à quelqu'un, et ça semble fastidieux de lui faire faire le Tour de France en fourgon,
non?
Celles des fleurs, des fruits, des fermes, de la paille où on dormait
en ayant compris dès le 2e jour qu'on ne planterait pas les tentes, tellement les gens étaient hospitaliers, et nous ouvraient les granges, les presbytères!
On avait renvoyé les tentes en poste restante et on marchait léger, le cœur léger aussi, les garçons avec les guitares et les filles jolies...
Sages, comme des mages!
Il y a quinze ans, on a failli projeter d'y aller, parce qu'on avait trouvé une annonce pour un terrain sur les derrières de Figeac, qu'on avait visité sur les indications du propriétaire qui ne pouvait pas venir : 1,5 ha avec des chênes truffiers sur la pente du coteau, une vieille maison en ruine à retaper en haut ( pas de P.C. initial à demander ), un vrai coup de cœur...
La future rocade à proximité, de quoi installer en bas deux ou trois chalets isolés les uns des autres pour les louer l'été, à l'âge de la retraite...
De retour de notre visite, le soir, on appelle le monsieur septuagénaire de Paris qui vendait là la propriété héritée de ses grands-parents, pour une bouchée de pain.
Pas de réponse.
On rappelle le lendemain, le surlendemain, et là, toujours rien, alors j'écris.
Rien en retour.
Et deux semaines plus tard, le courrier qui revient avec une mention manuscrite, pas du tout de la poste : décédé le ( date de notre visite )...
Rien à faire, à part imaginer et écrire une nouvelle dans le genre roman noir, le monsieur passé l'arme à gauche avec l'aide de sa cousine et de ses petits-cousins, futurs marchands de truffes, après le repas du dimanche et ses confidences sur la vente prochaine de la maison des grands-parents qu'on lui avait jalousée pendant vingt ans : on n'a jamais migré vers ce paradis de la moto...
Figeac, la croisée des chemins, de toutes les directions, la cité au bord d'une des plus jolies rivières qui soient, aussi belle que la Dourbie au-dessus de Millau...
On marchait le matin, assez tôt, pour éviter les chaleurs, et puis le soir, assez tôt pour trouver à rencontrer un gîte gracieux chez des gens auxquels on chantait le Gorille - sauf, peut-être, au curé qui nous avait ouvert la salle de réunion de son presbytère - et d'autres subtiles perles de notre répertoire, avant d'aller camper à la belle ou sous une grange, le plus régulièrement...
Et le midi, on descendait du plateau et on s'arrêtait jusqu'en milieu d'après-midi pour manger dans un village ou dans un virage, je veux dire un méandre, selon ce qu'on trouvait en bas, au bord du Célé, à l'ombre en siestant près du clapotis de l'eau claire.
Cabrerets : un souvenir de baignade inoubliable...
Il y a comme ça sur Terre des portes ouvertes sur le paradis.
Bon, pour recentrer sur le topic, avant que To@ne revienne et pour que ça ne fasse pas trop désordre à son retour,
ce serait vraiment bien que mooïsalt aie sa moto et qu'il puisse y venir!
Qui connaît un atelier pas loin de la Manche, pas aussi loin que Charleville -mais hier, ou que Pessac sur Peugue ou Bayonne, Bayonne sur les rives de l'Adour?
Il y avait eu dans un Echo des Conti un répertoire des officinas recommandables, et je ne remets pas la main dessus.
Butyouarefrench, Tchi, vous ne connaissez pas quelqu'un de sûr dans la région même?
Laetitia Exploreuse, il pense la faire refermer et la sortir de là où elle est;
je lui ai conseillé de faire retirer le virement de queue de vilo pour savoir, auparavant,
mais de toute façon il va devoir l'apporter à quelqu'un, et ça semble fastidieux de lui faire faire le Tour de France en fourgon,
non?