Re: La Jacouillaise 2016
Posté : dim. 6 nov. 2016 21:28
Je continue donc le deuxième jour... veuillez m'excuser pour cette courte pause...
Donc c'est notre Wiwi tout mouillé (je parle de William et rien d'autre, vous l'aviez deviné... ) que nous nous dirigeons maintenant vers le restaurant...
Bon, théoriquement, l'heure c'est l'heure. L'heure approche, mais on y est pas encore, alors on peut trouver un petit coin pour faire de la technique, hein ?
On s'engage alors dans un single dont Joris a le secret. Un truc comme on les adore, avec des reliefs bien ronds, qui parait te guider vers le nirvana en roulant à bon rythme tout en enchainant les courbes aussi bien latérales que verticales, mais quand même un peu graveleux, avec des gros cailloux, des ornières bien profondes qu'il faut éviter (hein Wiwi ?) ou capter jusqu'à leur fin, quelques flaques pour débourrer et quelques passages de marches pour faire des photos...
Le tout en terre bien rouge pour dépayser s'il vous plait...
Après une petite marche de reco avec Joris pour évaluer la marche au bout du truc où l'on s'est engagé, on arrive devant l'obstacle et la file d'attente se crée, les pieds dans la boue...
Je précise que les Rislans sur le casque de Joe sont là avant tout dans un but pratique (tenir la gapette en place) que visuel, bien qu'on en ait parlé quelques fois avec le sourire pendant le WE
Wiwi se joue de la difficulté et part vers de nouvelles aventures (une ornière par exemple... ) et la file d'attente diminue...
Gege passe sans souci. Derrière nous, des randonneurs approchent dans l'autre sens...
C'est tout un troupeau de randonneurs qui arrive. Sur cette photo, on sent la tension du moment, personne ne sait si il va falloir dégainer, si leurs intentions sont bonnes ou belliqueuses...
Le silence se fait... les oiseaux se taisent et reculent d'un pas sur leur branche... les yeux s'injectent de sang, les poils se hérissent, un frisson remonte le long de l'échine...
D'un coup, Mimi lance doucement, mais fermement :
"Ah, des randonneurs, moi, je coupe..."
Alors que je sors mon couteau, elle tourne sa clé de contact et coupe son moteur.
...
Je comprend alors et range discrètement mon couteau en lançant un :
"Bonjour, alors, on balade ?"
Un goutte de sueur coule le long de ma colonne vertébrale.
"Ben oui, et vous, vous devez pas avoir froid !!!"
Conflit désamorcé, bien joué Mimi
J'en rajoute à peine.
Quelques centaines de mètres plus loin, pas de photos, mais un bon coup de cul dans lequel Wiwi part en traviole de façon artistique (sans tomber), puis une ornière que tout le monde évite (sauf Wiwi qui y laisse quelques rapports de boite, mais pour le moment, on ne le sais pas, il n'y a que lui qui essaie discrètement de passer sous la seconde et au-dessus de la troisième )...
Encore un peu plus loin, on arrive sur un immense parking.
Après un petit festival de glisse, pensant qu'on aller se garer là et que le restau était parmis les bâtiments en face, on retrouve Joris à l'une des sorties du lieu, on se gare et il dit :
"Pour ceux qui se le sentent, il y a un petit raidillons technique sympa juste derrière, là... pour les autres, vous pouvez prendre la route qui est là et nous attendre en haut de la côte...".
Quelques-uns prennent la route. Les autres prennent la direction du raidillon qu'on ne voit pas encore.
Une petite côte caillouteuse mène à un promontoire.
Une fois là haut, on découvre LE truc.
Vu d'en bas, c'est très impressionnant. Dans mon casque je doute.
Joris me regarde et dit : "ça passe bien, te fie pas au visuel"
Bon.
Tom s'est déjà lancé.
Il est déjà en vrac dans les cailloux en bas de la prise d'élan... car oui, juste en descendant du promontoire vers ce bout droit qui permet de prendre de l'élan vers la partie "hard" du raidillon, il y a un méchant pierrier qui cogne bien. Pas évident.
Du coup, c'est Joe qui monte le Bif' de Tom une fois sorti des caillasses.
Joris passe le pierrier, monte à droite sur un autre promontoire duquel il prend de l'élan et monte...
Je me retourne.
Ah.
Ben y en a quelques uns qui sont retourné vers la route...
Joe est redescendu pour monter la Jaune par la route. Il a jaugé le terrain et n'a pas confiance dans les pneus mixte pour ce genre d'exercice. Sage décision. La Jaune en sort grandie encore une fois.
Je me lance.
J'arrive dans le pierrier.
Mon pied effleure le sélecteur alors que je passe et... je me retrouve au point mort.
Cool.
Je galère un peu à sortir de là, puis monte sur le promontoire de droite, comme Joris. Et ça monte bien, puisque sans m'en rendre compte, j'enclenche la seconde en arrivant dessus, tourne pour me mettre face à la pente, passe la seconde et met les gaz...
Nonon, tu as bien lu, j'ai passé deux fois la seconde, donc le crétin dont je parle à la première personne est en troisième à ce moment, et en sous-régime.
BEUEUUUUHEUU... -clic- (redescente en seconde).... BBOOOOOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Ben ouais, sur le bon rapport, ça monte mieux.
Evidemment, ça enclenche le mode phacochère du bonhomme et ça fait moins propre sur le terrain, surtout quand on a bouffé la moitié de la course d'élan... faut bien rattraper de la vitesse quelque part.
Du coup ça passe très vite et en effet, ça passe tout seul... à tel point que je ne me souviens presque que de ma connerie avec le boite de vitesse et... qu'il faut quand même freiner arriver en haut.
Voilà le raidillon vu d'en haut. Et non, ça ne donne rien du tout en photo, on ne s'imagine pas du tout le type de pente qu'il y a, mais y en a bien.
Si tu regardes bien, tu vois la tranchée de l'accélération de la moto en dessous de Tom...
Ce petit épisode passé, il faut reprendre la route car ça y est : ce n'est plus l'heure... donc on peut maintenant aller au restau où, renseignement pris, Pascalito nous attend en faisant patienter le personnel...
On quitte le lieu pour rejoindre le restau par un piste (très) roulante...
Le coin est vraiment magnifique.
Tom, tout heureux qu'on partage tout ça
On arrive au restau où le mec nous annonce directement qu'il ne reste plus que 5 bières, qu'il n'y a plus de saumon, que 3 steaks et plein de trucs désagréables.
On se demande si il reste encore du PQ aux toilettes et quelques tickets de carte bleue pour payer...
Je m'empresse d'aller vérifier les toilettes pour ma part, en pensant à celles de ce soir...
Nico s'empresse de se déshabiller un peu, soit parce qu'il a chaud, soit pour nous faire partager son odeur corporelle après l'effort, soit par pur exhibitionnisme... soit les 3.
On remarque au passage le petit côté rêveur de Wiwi au second plan. La chambrée devait être "hot", le soir à l'étage...
Le moment tant attendu vient enfin...
Je vais faire un tour sur le parking et remarque que les motos ont un état qui rappelle le jardin de là où on loge après que la canalisation soit bouchée...
Après le repas, certains décident de continuer, et nous sommes quelques uns à repartir vers la maison... ça cafouille un peu et on part finalement à un petit groupe de 4 (Nico, Joe, Wiwi et moi)... C'est là, au bout de 5 km que Wiwi nous avoue qu'il ne peut que démarrer en seconde et plafonne à fond de 3, ne pouvant pas passer au-delà...
On rentre tranquillement, sauf une fois sur la D908 où Joe, la Jaune et moi sommes pris d'une certaine frénésie dans les virages... Du coup on attend les copains à l'intersection... et heureusement car Wiwi ne nous verra qu'en passant devant nous... à fond de 3...
Du coup, j'en profite pour remontrer s'il en est besoin, que les crampons pour gros trails, ça tient très très bien sur la route...
En arrivant, Wiwi et moi nous dépêchons de démonter son carter gauche pour regarder l'état de la sélection et ses ressorts avant qu'il ne fasse trop noir. On arrive à faire un certain nombre de choses (fabriquer un extracteur de carter par exemple...), mais la nuit tombe, implacable...
Heureusement, Max nous amène de quoi rendre la soirée plus joyeuse...
Du coup, travail cérébral croisé et très collectif, un petit ressort de soupape apporté par Pascalito et un montage "à l'enroulé" de Joe et le tour est joué. Le montage fonctionne très bien, si ce n'est qu'on a fait l'erreur de desserrer les vis de pied de fourchette avant de les remettre, et que ça a déréglé le tout... M'enfin on aura essayé et le boulot est quand même satisfaisant.
On s'envoie quelques bières, on se fait un bon gueuleton (merci aux cuistots et à l'intendance !!!) et on se finit la soirée à raconter des histoires de Zé au boulot (ça devient une sorte de mythe, peu à peu...)... pas triste, la soirée...
C'est ensuite peu à peu que les troupes partent progressivement au dodo.
Ceux qui n'auront pas eu la présence d'esprit d'aller se soulager de jour devront le faire de nuit, à la lumière de la led du téléphone... à moins qu'il ne tombe...
Fin du deuxième jour...
Donc c'est notre Wiwi tout mouillé (je parle de William et rien d'autre, vous l'aviez deviné... ) que nous nous dirigeons maintenant vers le restaurant...
Bon, théoriquement, l'heure c'est l'heure. L'heure approche, mais on y est pas encore, alors on peut trouver un petit coin pour faire de la technique, hein ?
On s'engage alors dans un single dont Joris a le secret. Un truc comme on les adore, avec des reliefs bien ronds, qui parait te guider vers le nirvana en roulant à bon rythme tout en enchainant les courbes aussi bien latérales que verticales, mais quand même un peu graveleux, avec des gros cailloux, des ornières bien profondes qu'il faut éviter (hein Wiwi ?) ou capter jusqu'à leur fin, quelques flaques pour débourrer et quelques passages de marches pour faire des photos...
Le tout en terre bien rouge pour dépayser s'il vous plait...
Après une petite marche de reco avec Joris pour évaluer la marche au bout du truc où l'on s'est engagé, on arrive devant l'obstacle et la file d'attente se crée, les pieds dans la boue...
Je précise que les Rislans sur le casque de Joe sont là avant tout dans un but pratique (tenir la gapette en place) que visuel, bien qu'on en ait parlé quelques fois avec le sourire pendant le WE
Wiwi se joue de la difficulté et part vers de nouvelles aventures (une ornière par exemple... ) et la file d'attente diminue...
Gege passe sans souci. Derrière nous, des randonneurs approchent dans l'autre sens...
C'est tout un troupeau de randonneurs qui arrive. Sur cette photo, on sent la tension du moment, personne ne sait si il va falloir dégainer, si leurs intentions sont bonnes ou belliqueuses...
Le silence se fait... les oiseaux se taisent et reculent d'un pas sur leur branche... les yeux s'injectent de sang, les poils se hérissent, un frisson remonte le long de l'échine...
D'un coup, Mimi lance doucement, mais fermement :
"Ah, des randonneurs, moi, je coupe..."
Alors que je sors mon couteau, elle tourne sa clé de contact et coupe son moteur.
...
Je comprend alors et range discrètement mon couteau en lançant un :
"Bonjour, alors, on balade ?"
Un goutte de sueur coule le long de ma colonne vertébrale.
"Ben oui, et vous, vous devez pas avoir froid !!!"
Conflit désamorcé, bien joué Mimi
J'en rajoute à peine.
Quelques centaines de mètres plus loin, pas de photos, mais un bon coup de cul dans lequel Wiwi part en traviole de façon artistique (sans tomber), puis une ornière que tout le monde évite (sauf Wiwi qui y laisse quelques rapports de boite, mais pour le moment, on ne le sais pas, il n'y a que lui qui essaie discrètement de passer sous la seconde et au-dessus de la troisième )...
Encore un peu plus loin, on arrive sur un immense parking.
Après un petit festival de glisse, pensant qu'on aller se garer là et que le restau était parmis les bâtiments en face, on retrouve Joris à l'une des sorties du lieu, on se gare et il dit :
"Pour ceux qui se le sentent, il y a un petit raidillons technique sympa juste derrière, là... pour les autres, vous pouvez prendre la route qui est là et nous attendre en haut de la côte...".
Quelques-uns prennent la route. Les autres prennent la direction du raidillon qu'on ne voit pas encore.
Une petite côte caillouteuse mène à un promontoire.
Une fois là haut, on découvre LE truc.
Vu d'en bas, c'est très impressionnant. Dans mon casque je doute.
Joris me regarde et dit : "ça passe bien, te fie pas au visuel"
Bon.
Tom s'est déjà lancé.
Il est déjà en vrac dans les cailloux en bas de la prise d'élan... car oui, juste en descendant du promontoire vers ce bout droit qui permet de prendre de l'élan vers la partie "hard" du raidillon, il y a un méchant pierrier qui cogne bien. Pas évident.
Du coup, c'est Joe qui monte le Bif' de Tom une fois sorti des caillasses.
Joris passe le pierrier, monte à droite sur un autre promontoire duquel il prend de l'élan et monte...
Je me retourne.
Ah.
Ben y en a quelques uns qui sont retourné vers la route...
Joe est redescendu pour monter la Jaune par la route. Il a jaugé le terrain et n'a pas confiance dans les pneus mixte pour ce genre d'exercice. Sage décision. La Jaune en sort grandie encore une fois.
Je me lance.
J'arrive dans le pierrier.
Mon pied effleure le sélecteur alors que je passe et... je me retrouve au point mort.
Cool.
Je galère un peu à sortir de là, puis monte sur le promontoire de droite, comme Joris. Et ça monte bien, puisque sans m'en rendre compte, j'enclenche la seconde en arrivant dessus, tourne pour me mettre face à la pente, passe la seconde et met les gaz...
Nonon, tu as bien lu, j'ai passé deux fois la seconde, donc le crétin dont je parle à la première personne est en troisième à ce moment, et en sous-régime.
BEUEUUUUHEUU... -clic- (redescente en seconde).... BBOOOOOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Ben ouais, sur le bon rapport, ça monte mieux.
Evidemment, ça enclenche le mode phacochère du bonhomme et ça fait moins propre sur le terrain, surtout quand on a bouffé la moitié de la course d'élan... faut bien rattraper de la vitesse quelque part.
Du coup ça passe très vite et en effet, ça passe tout seul... à tel point que je ne me souviens presque que de ma connerie avec le boite de vitesse et... qu'il faut quand même freiner arriver en haut.
Voilà le raidillon vu d'en haut. Et non, ça ne donne rien du tout en photo, on ne s'imagine pas du tout le type de pente qu'il y a, mais y en a bien.
Si tu regardes bien, tu vois la tranchée de l'accélération de la moto en dessous de Tom...
Ce petit épisode passé, il faut reprendre la route car ça y est : ce n'est plus l'heure... donc on peut maintenant aller au restau où, renseignement pris, Pascalito nous attend en faisant patienter le personnel...
On quitte le lieu pour rejoindre le restau par un piste (très) roulante...
Le coin est vraiment magnifique.
Tom, tout heureux qu'on partage tout ça
On arrive au restau où le mec nous annonce directement qu'il ne reste plus que 5 bières, qu'il n'y a plus de saumon, que 3 steaks et plein de trucs désagréables.
On se demande si il reste encore du PQ aux toilettes et quelques tickets de carte bleue pour payer...
Je m'empresse d'aller vérifier les toilettes pour ma part, en pensant à celles de ce soir...
Nico s'empresse de se déshabiller un peu, soit parce qu'il a chaud, soit pour nous faire partager son odeur corporelle après l'effort, soit par pur exhibitionnisme... soit les 3.
On remarque au passage le petit côté rêveur de Wiwi au second plan. La chambrée devait être "hot", le soir à l'étage...
Le moment tant attendu vient enfin...
Je vais faire un tour sur le parking et remarque que les motos ont un état qui rappelle le jardin de là où on loge après que la canalisation soit bouchée...
Après le repas, certains décident de continuer, et nous sommes quelques uns à repartir vers la maison... ça cafouille un peu et on part finalement à un petit groupe de 4 (Nico, Joe, Wiwi et moi)... C'est là, au bout de 5 km que Wiwi nous avoue qu'il ne peut que démarrer en seconde et plafonne à fond de 3, ne pouvant pas passer au-delà...
On rentre tranquillement, sauf une fois sur la D908 où Joe, la Jaune et moi sommes pris d'une certaine frénésie dans les virages... Du coup on attend les copains à l'intersection... et heureusement car Wiwi ne nous verra qu'en passant devant nous... à fond de 3...
Du coup, j'en profite pour remontrer s'il en est besoin, que les crampons pour gros trails, ça tient très très bien sur la route...
En arrivant, Wiwi et moi nous dépêchons de démonter son carter gauche pour regarder l'état de la sélection et ses ressorts avant qu'il ne fasse trop noir. On arrive à faire un certain nombre de choses (fabriquer un extracteur de carter par exemple...), mais la nuit tombe, implacable...
Heureusement, Max nous amène de quoi rendre la soirée plus joyeuse...
Du coup, travail cérébral croisé et très collectif, un petit ressort de soupape apporté par Pascalito et un montage "à l'enroulé" de Joe et le tour est joué. Le montage fonctionne très bien, si ce n'est qu'on a fait l'erreur de desserrer les vis de pied de fourchette avant de les remettre, et que ça a déréglé le tout... M'enfin on aura essayé et le boulot est quand même satisfaisant.
On s'envoie quelques bières, on se fait un bon gueuleton (merci aux cuistots et à l'intendance !!!) et on se finit la soirée à raconter des histoires de Zé au boulot (ça devient une sorte de mythe, peu à peu...)... pas triste, la soirée...
C'est ensuite peu à peu que les troupes partent progressivement au dodo.
Ceux qui n'auront pas eu la présence d'esprit d'aller se soulager de jour devront le faire de nuit, à la lumière de la led du téléphone... à moins qu'il ne tombe...
Fin du deuxième jour...