HAT 2013
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Re: HAT 2013
Tu dois pas avoir bien récupéré, c'est écrit en grand sur la photo
http://www.fotograficamartin.com/HardAlpiTour_g661.html
Tu peux commander les photos en le contactant, l'an dernier j'ai payé 5 euro/photo
Il te les envoie de suite par mail sans son logo dessus
Quand j'ai vu ton mms, je croyais que t'avais changé de monture
http://www.fotograficamartin.com/HardAlpiTour_g661.html
Tu peux commander les photos en le contactant, l'an dernier j'ai payé 5 euro/photo
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La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: HAT 2013
Salut,
J'ai fini moi aussi par trouver une photo où j'apparais. Elle est à la cinquième page. Je commençais à croire que l'on avait pas pris le bon chemin.
Mon récit ne devrait pas tarder à arriver.
Appels de phare.
Bruno 73
J'ai fini moi aussi par trouver une photo où j'apparais. Elle est à la cinquième page. Je commençais à croire que l'on avait pas pris le bon chemin.
Mon récit ne devrait pas tarder à arriver.
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Re: HAT 2013
Notre copain Mario journaliste de Fuoristrada nous a envoyé le lien vers son article
On voit Vince sur sa 990 dans les startings blocks à droite (garde boue orange derrière la Bm)
Cliquez sur la photo pour les voir toutes
http://www.motociclismo.it/hardalpitour ... moto-56241
On voit Vince sur sa 990 dans les startings blocks à droite (garde boue orange derrière la Bm)
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http://www.motociclismo.it/hardalpitour ... moto-56241
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Re: HAT 2013
Salut à tous,
Voici mon récit de notre HAT et quelques photos.
Appels de phare.
Bruno 73.
HAT 2013 de l’équipe LBP (Laurent, Philippe & Laurent) :
Tout a commencé à l’automne 2012 avec l’article de MOTO MAG sur leur participation à la HARDALPITOUR. Motivé par cette aventure que je ne connaissais pas, je n’ai pas eu trop de mal à convaincre deux copains Laurent et Philippe d’y participer ensemble . Notre équipe constituée, nous avons commencé notre préparation. Nous avions 10 mois environ pour être prêts. C’est long et court à la fois pour une équipe qui part de zéro. Nous avons d’abord récupéré beaucoup d’informations sur l’épreuve pour choisir au mieux les motos et l’équipement. J’ai acquis une CAGIVA 900 ELEFANT et Laurent et Philippe ont acheté chacun une HONDA 650 AFRICA TWIN. Il a fallu ensuite les équiper (pneus et chambres à air spécifiques, pare-mains, protection..) et les fiabiliser. Ces motos âgées d’une vingtaine d’années ne nous ont pas épargné quelques pannes avant l’épreuve. Carburation, embrayage et électricité pour la CAGIVA ; Allumage pour l’AFRICA de Laurent. Cette panne survenue dans le mois précédent l’épreuve lors d’une sortie TT, a d’ailleurs bien failli l’empêcher de participer.
Les hommes ont eu aussi le droit à leur préparation. Motards avec deux ou trois décennies de pratique sur route suivant l’âge du capitaine et quelques notions de tout terrain, nous avons néanmoins effectué sous une pluie battante un stage d’une journée conduite TT aux guidons de nos motos, organisé par le cascadeur JP GOY. En plus du bon moment passé malgré la météo humide, cela nous a décomplexé et nous a permis d’aborder l’épreuve avec plus de sérénité quant à nos aptitudes de conduite TT.
C’est donc vendredi 07 septembre 2013 en début de soirée que Laurent, sa femme Brigitte, leurs enfants, ma moitié Claire-Marie et moi-même quittons mon domicile en SAVOIE avec deux motos sur la remorque pour rallier un hébergement en ITALIE à proximité de GARESSIO, la ville de départ. Philippe nous rejoignant le samedi matin car la distance séparant cette commune de son domicile n’était pas très importante.
Samedi matin, à 07 heures, nous quittons MONDOVI où nous avons dormi pour nous rendre à GARESSIO. Malheureusement la nuit a été trop courte .
Après avoir parcouru un petit moment les rues de GARESSIO à la recherche du lieu de départ (nous n’avons pas été les seuls), nous retrouvons Philippe, et Joël qui l’accompagne pour conduire sa voiture. Nous déchargeons les motos de la remorque mais l’AFRICA de Laurent finit par terre. Son fils ayant détaché trop tôt une sangle en voulant nous aider. Heureusement pas de blessé et les dégâts (rétroviseurs) ne l’empêchent pas de partir.
Laurent, Philippe et moi-même partons à l’inscription tandis que Brigitte et Claire-Marie partent à la recherche d’infos pour enregistrer les coordonnées du trajet sur le GPS dont nous disposons. En effet, Laurent n’y est pas parvenu à son domicile mais il n’est pas inquiet, certain que la solution sera trouvée sur place. Elles trouveront des renseignements auprès d’équipes de français et du stand GARMIN (de la marque de l’appareil que nous avons avec nous) installé sur le lieu de départ. Le représentant parvient à enregistrer le trajet mais nous apprend que notre appareil n’est pas conçu pour les itinéraires tout terrain et qu’il va nous faire rallier les points GPS par la route. Pour solution, Laurent choisi le mode ‘vol d’oiseau’ sur l’appareil et nous décidons de suivre une équipe qui partira devant ou derrière nous afin qu’elle nous mène au début de la piste, avant de nous débrouiller. Mais c’est un stress supplémentaire.
En fin de matinée, nous assistons au briefing en italien que Claire-Marie tente de nous traduire avec les quelques notions qu’elle possède de la langue. A l’issue, nous assistons à la version française que l’organisation avait prévue, eu égard au nombre de participants venus de notre pays (environ 40).
Nous prenons ensuite la collation prévue par l’organisateur avant d’aller faire une sieste, le départ étant prévu en début d’après-midi. Nous sommes l’équipage numéro 41 et nous devrions partir en milieu de peloton. Il y a cette année une centaine d’équipes, soit environ 300 motos.
Finalement la majorité des participants se présente au parc où sont regroupés nos motos à l’heure des premiers départs. Il se forme alors un bouchon et l’ordre n’est pas respecté. C’est sans compter sur certains qui ayant localisé dans GARESSIO le podium quittent le parc par l’entrée, font le tour de la commune pour partir sans attendre et griller la place des petits copains . Ils sont quelques-uns à y parvenir avant que l’organisateur mette fin à ce petit stratagème après s’en être rendu compte. L'attente du départ est l'occasion de faire connaissance avec Seb.
C’est vers 15h05 que nous quittons le podium. Laurent ayant le GPS installé sur sa moto ouvre la route. Je suis derrière lui et Philippe ferme la marche. A la sortie de GARESSIO, nous retrouvons à un feu tricolore l’équipage qui est parti devant nous. Conformément à ce que nous avons décidé, nous allons les suivre pour qu’il nous amène au début de la piste. C’est sans compter sur les trois voitures qui nous séparent d’eux. L’équipe part très vite et nous la perdons de vue, car nous mettrons du temps à dépasser ces véhicules qui roulent doucement. Nous nous arrêtons dans un village après avoir parcouru une vingtaine de kilomètres. Laurent panique un peu, il n’arrive pas à trouver la trace de la piste. Nous décidons de rebrousser chemin à la recherche d’une équipe partie après nous. Nous craignons d’avoir fait trop de route et d’avoir dépasser le début de la piste. Nous ne mettrons pas à longtemps à en trouver une et après un rapide demi-tour, nous lui collons aux basques. Elle nous amène à la première portion de tout terrain. Soulagement et banane sous le casque .
Nous progressons sur ces pistes que nous étions venu chercher. Nous dépassons plusieurs équipes qui font leur pause. Nous préférons rouler tant qu’il fait jour pour limiter l’itinéraire de nuit. Le rythme de certaines équipes est élevée, peut être trop car nous assistons à un plantage en règle dans le fossé d’une 1200 GS ADVENTURE avec éjection de son pilote. Son atterrissage sur l’épaule a été heureusement sans gravité. Il est reparti de plus belle après l’avoir aidé à sortir la moto de sa position fâcheuse. Nous arrivons alors au premier contrôle de passage dans une légère brume. Philippe, Laurent & moi nous nous regardons. Nous sommes couverts de poussières mais heureux d’être déjà arrivés jusque là . Nous commentons notre progression. Nous trouvons que nous débrouillons pas mal et souhaitons que cela continue ainsi. Quelques photos avant de repartir. La partie piste sur le territoire français a été annulée faute d’autorisation. Nous rejoignons donc le premier ravitaillement par un périple routier d’une centaine de kilomètres environ grâce à la carte fournie par l’organisateur. Laurent et moi assurons la navigation sur cette partie. Quelques équipes nous suivront car elles ne parviennent pas à se localiser sans la trace GPS. Nous trouvons cette partie routière longue et fatigante car c’est très monotone et moins mobilisant que le tout terrain.
Nous arrivons en début de nuit au premier ravitaillement à BOCCIOFILA DE VERNANTE. Nous faisons le complément de carburant des motos à la station service. C’est assez long, car il y a beaucoup d’équipes qui font de même et une file d’attente s’est formée. Bien qu’ayant prévu des billets pour l’automate, nous apprenons que celui-ci n’accepte pas les nouveaux de 5 euro . En théorie, nous avons assez d’autres billets pour tenir la nuit. Nous espérons trouver une station ouverte en journée, auprès de laquelle nous pourrons faire le plein en payant avec nos nouveaux billets de 5 euro. Nous nous rendons ensuite au complexe bouliste pour une petite restauration. Nous mettrons un petit moment à le trouver. Il y a déjà beaucoup de motos qui sont arrivées et cela part et arrive régulièrement. C’est assez compact. Nous avons encore la forme. Après nous être restaurés et avoir enfilé un pull, nous repartons sans suivre d’équipe. Laurent pense pouvoir trouver la piste et la première partie est par la route.
Dans une ville, le GPS nous conduit à une route barrée. Nous arrivons à la contourner et à un rond point nous retrouvons une équipe. Soulagement pour nous, car cela indique que nous sommes sur le bon chemin. Nous tentons de la suivre mais là encore, des voitures qui nous séparent de l’équipage nous la font perdre de vue. On s’arrête et on récupère une autre équipe que nous suivons. Elle s’arrête pour une pause cigarette. Ils bavardent, on trouve cela un peu long. Donc quand ils sont dépassé par une nouvelle équipe, nous suivons cette dernière. Lors d’un arrêt de cette nouvelle équipe que nous suivons, à un croisement de route, Philippe nous fait comprend que ce n’est vraiment pas assez rapide pour ne pas s’endormir. On est d’accord avec lui. On patiente en se demandant ce que l’on fait, surtout que l’équipe que l’on suit hésite sur la route à prendre. On entend des motos arriver. C’est un groupe d’une dizaine de participants qui arrivent. On s’interroge et finalement on décide de les suivre. Le rythme est largement supérieur à l’équipe que l’on vient de laisser. Là pas le temps de s’endormir. Laurent ne déméritera pas à tenter de ne pas perdre le contact. Ils nous amèneront à la partie tout terrain de cette étape. A nouveau soulagement et banane pour nous sous le casque. La piste est bien défoncée. C’est plus technique que lors de la première étape. Il y a beaucoup de motos. Nous sommes donc bien sur la bonne piste. Nous arrivons au deuxième contrôle de passage, heureux que pour le moment tout se passe bien pour nous. Philippe nous fait savoir qu’il commence à sentir les premiers signes de fatigue. Nous repartons. J’ouvre la route pour soulager Laurent en me disant qu’il ne doit ’y avoir qu’une seule piste. Nous sommes suivis par plusieurs équipes. A un croisement de pistes, il y a deux motos arrêtées à l’entrée de celle de droite. Je me dit que cela doit être la bonne route. Le mode ‘vol d’oiseau’ du GPS de Laurent ne semble pas contredire et je m’engage suivi par mes équipiers et d’autre participants. Nous roulons dans un bon rythme et descendons de la montagne que venions de gravir. On croise un chevreuil et un renardeau. Dans le premier village de la vallée, il n’y a plus personne derrière nous. Philippe qui ferme la route nous apprend que les participants qui nous suivaient ont fait demi tour au milieu de la descente. De plus, de la fumée bleue s’échappe de l’échappement de la CAGIVA. Elle consomme donc de l’huile mais ce n’est pas maintenant que l’on va y remédier. Je suis sûr qu’elle va tenir. On sort la carte et on tente de trouver le nom du village pour se localiser. On entend des bruits de motos et c’est quatre motards de l’organisation qui arrivent par l’entrée du village où nous nous trouvons. Ils s’arrêtent, prennent de nos nouvelles. Ils comprennent que nous nous sommes perdus et nous proposent de les suivre. Je leur demande où ils vont. Ils m’indiquent qu’ils se rendent à l’arrivée de la HARDALPITOUR. On décline leur invitation à les suivre. On veut faire cette épreuve en entier et on préfère rebrousser chemin pour trouver la bonne piste. Les motards de l’organisation nous aident à nous localiser pour comprendre notre erreur et avant de partir nous re-proposent de les suivre. On refuse à nouveau et avant de nous quitter l’un d’entre d’eux note notre numéro de participant. Je crois qu’ils doutent de nos capacités à retrouver le bon chemin . Nous repartons par la piste d’où nous étions arrivés. Et je me rends compte que l’on a parcouru beaucoup de chemin avant d’arriver au croisement où j’ai pris à droite. Nous localisons et prenons la bonne piste. Nous doublons et croisons d’autres équipes. Nous ne sommes donc pas les seuls à ‘jardiner’. Nous arrivons finalement au deuxième ravitaillement dimanche à 03h30 après l’avoir cherché également un moment. Nous croisons des fourgons avec des motos sur remorque. Nous comprenons que certains abandonnent. Au camping CIAMABIE de SAMPEYRE, ce n’est plus la même ambiance qu’au premier ravitaillement. Moins de motos, d’équipes et d’agitation. Des participants qui dorment dans la pelouse. On pense être parmi les derniers. Philippe nous dit qu’il a besoin de dormi pour aller plus loin. Avec Laurent, on est fatigués mais on ne veut pas se l’avouer. On grignote le sachet repas fourni lors du précédent ravitaillement. On se restaure et on s’hydrate. On s’installe sur un banc fraîchement libéré. Philippe va dormir dans la pelouse. Laurent et moi faisons de même car finalement la fatigue est là pour nous aussi. Après quarante minutes de sommeil, je me réveille sur le banc où je m’étais installé. Philippe et Laurent qui dorment dans la pelouse font de même lorsque je m’approche d’eux. Une sucrerie chacun et on repart. Cette sieste nous a fait du bien. Il est 05 heures. En quittant le deuxième ravitaillement, on constate que des équipes arrivent encore. Finalement, nous ne sommes pas les seuls à avoir rencontré des difficultés dans cette deuxième étape.
On fait un complément de carburant à la station à la sortie de SAMPEYRE avant de reprendre la route, seuls. Sur le chemin, nous rattrapons à nouveau plusieurs équipes qui nous amèneront à la piste. Nous ferons une partie du Tout Terrain avec trois italiens qui se retrouveront à deux après s’être chamaillé sur une route à suivre. Nous passerons par la station de ski abandonnée et la fameuse carrière. Et c’est l’article de MOTO MAG que je me remémore, c’est magique . Nous parvenons à faire la HARDALPITOUR dans sa totalité malgré notre GPS non adapté. Au troisième contrôle de passage, on nous indique que la dernière partie TT est annulée suite à un problème de piste. Un peu déçus , nous rejoignons le troisième ravitaillement à POMARETTO. Nous y arrivons vers 12h00 après l’avoir également cherché en ville un moment. Nous y ferons un arrêt express de peur de ne pas trouver d’équipe à suivre. Sur le parking, on demande à une équipe de français si on peut les suivre en leur expliquant que l’on rencontre des problèmes de GPS. Ils nous guideront quasiment jusqu’à l’arrivée. Cette dernière partie de piste est très facile et roulante. L’occasion également de faire les photos que l’on n’a pas pris le temps de faire sur les autres étapes. En descendant du ‘COLLE DELL ASSIESTTA’, Laurent qui s’amuse sur cette piste roulante serre un peu trop dans un virage et surprend un motard allemand surchargée en F650 qui montait et qui chute. Nous nous arrêtons et l’aidons à se relever. Il nous remercie et repart aussi sec. Nous rallions CESANA sans autre encombre dimanche à 13h43. Contents mais relativement fatigués après avoir parcouru 632 kilomètres (le parcours faisait 550 kilomètres environ) et passé 15 heures et 11 minutes sur les motos. La femme et les enfants de Laurent, Claire-Marie et Joël sont là pour nous accueillir tout aussi contents que nous d’avoir terminé cette HARDALPITOUR . On leur raconte vite fait quelques unes de nos péripéties. On enregistre notre arrivée à la table FMI et on reçoit les fameux diplômes. Corrado, l’organisateur me serre chaleureusement la main et j’imagine qu’il me félicite. Ne parlant pas italien, je n’ai rien compris de ce qu’il m’a dit mais je pense que c’était certainement très sympathique vu le ton de sa voix.
Séance photo avant de recharger les motos. Nos accompagnateurs sont aussi fiers que nous et cela fait chaud au cœur . Des copains appellent pour prendre des nouvelles et ils veulent faire l’édition de l’an prochain. On fait un petit bilan et parle des prochaines sorties avant de rentrer. Tiède au départ à l’idée de faire l’édition 2014 et ses 800 kilomètres, on est partant à l’arrivée. La HARDALPITOUR est un concept sain de dépassement de soi, en équipe. Superbe expérience à conseiller mais préparés.
Merci à Laurent et à Philippe d’avoir accepté de s’engager et à tous ceux qui nous ont soutenus dans cette aventure.
Voici mon récit de notre HAT et quelques photos.
Appels de phare.
Bruno 73.
HAT 2013 de l’équipe LBP (Laurent, Philippe & Laurent) :
Tout a commencé à l’automne 2012 avec l’article de MOTO MAG sur leur participation à la HARDALPITOUR. Motivé par cette aventure que je ne connaissais pas, je n’ai pas eu trop de mal à convaincre deux copains Laurent et Philippe d’y participer ensemble . Notre équipe constituée, nous avons commencé notre préparation. Nous avions 10 mois environ pour être prêts. C’est long et court à la fois pour une équipe qui part de zéro. Nous avons d’abord récupéré beaucoup d’informations sur l’épreuve pour choisir au mieux les motos et l’équipement. J’ai acquis une CAGIVA 900 ELEFANT et Laurent et Philippe ont acheté chacun une HONDA 650 AFRICA TWIN. Il a fallu ensuite les équiper (pneus et chambres à air spécifiques, pare-mains, protection..) et les fiabiliser. Ces motos âgées d’une vingtaine d’années ne nous ont pas épargné quelques pannes avant l’épreuve. Carburation, embrayage et électricité pour la CAGIVA ; Allumage pour l’AFRICA de Laurent. Cette panne survenue dans le mois précédent l’épreuve lors d’une sortie TT, a d’ailleurs bien failli l’empêcher de participer.
Les hommes ont eu aussi le droit à leur préparation. Motards avec deux ou trois décennies de pratique sur route suivant l’âge du capitaine et quelques notions de tout terrain, nous avons néanmoins effectué sous une pluie battante un stage d’une journée conduite TT aux guidons de nos motos, organisé par le cascadeur JP GOY. En plus du bon moment passé malgré la météo humide, cela nous a décomplexé et nous a permis d’aborder l’épreuve avec plus de sérénité quant à nos aptitudes de conduite TT.
C’est donc vendredi 07 septembre 2013 en début de soirée que Laurent, sa femme Brigitte, leurs enfants, ma moitié Claire-Marie et moi-même quittons mon domicile en SAVOIE avec deux motos sur la remorque pour rallier un hébergement en ITALIE à proximité de GARESSIO, la ville de départ. Philippe nous rejoignant le samedi matin car la distance séparant cette commune de son domicile n’était pas très importante.
Samedi matin, à 07 heures, nous quittons MONDOVI où nous avons dormi pour nous rendre à GARESSIO. Malheureusement la nuit a été trop courte .
Après avoir parcouru un petit moment les rues de GARESSIO à la recherche du lieu de départ (nous n’avons pas été les seuls), nous retrouvons Philippe, et Joël qui l’accompagne pour conduire sa voiture. Nous déchargeons les motos de la remorque mais l’AFRICA de Laurent finit par terre. Son fils ayant détaché trop tôt une sangle en voulant nous aider. Heureusement pas de blessé et les dégâts (rétroviseurs) ne l’empêchent pas de partir.
Laurent, Philippe et moi-même partons à l’inscription tandis que Brigitte et Claire-Marie partent à la recherche d’infos pour enregistrer les coordonnées du trajet sur le GPS dont nous disposons. En effet, Laurent n’y est pas parvenu à son domicile mais il n’est pas inquiet, certain que la solution sera trouvée sur place. Elles trouveront des renseignements auprès d’équipes de français et du stand GARMIN (de la marque de l’appareil que nous avons avec nous) installé sur le lieu de départ. Le représentant parvient à enregistrer le trajet mais nous apprend que notre appareil n’est pas conçu pour les itinéraires tout terrain et qu’il va nous faire rallier les points GPS par la route. Pour solution, Laurent choisi le mode ‘vol d’oiseau’ sur l’appareil et nous décidons de suivre une équipe qui partira devant ou derrière nous afin qu’elle nous mène au début de la piste, avant de nous débrouiller. Mais c’est un stress supplémentaire.
En fin de matinée, nous assistons au briefing en italien que Claire-Marie tente de nous traduire avec les quelques notions qu’elle possède de la langue. A l’issue, nous assistons à la version française que l’organisation avait prévue, eu égard au nombre de participants venus de notre pays (environ 40).
Nous prenons ensuite la collation prévue par l’organisateur avant d’aller faire une sieste, le départ étant prévu en début d’après-midi. Nous sommes l’équipage numéro 41 et nous devrions partir en milieu de peloton. Il y a cette année une centaine d’équipes, soit environ 300 motos.
Finalement la majorité des participants se présente au parc où sont regroupés nos motos à l’heure des premiers départs. Il se forme alors un bouchon et l’ordre n’est pas respecté. C’est sans compter sur certains qui ayant localisé dans GARESSIO le podium quittent le parc par l’entrée, font le tour de la commune pour partir sans attendre et griller la place des petits copains . Ils sont quelques-uns à y parvenir avant que l’organisateur mette fin à ce petit stratagème après s’en être rendu compte. L'attente du départ est l'occasion de faire connaissance avec Seb.
C’est vers 15h05 que nous quittons le podium. Laurent ayant le GPS installé sur sa moto ouvre la route. Je suis derrière lui et Philippe ferme la marche. A la sortie de GARESSIO, nous retrouvons à un feu tricolore l’équipage qui est parti devant nous. Conformément à ce que nous avons décidé, nous allons les suivre pour qu’il nous amène au début de la piste. C’est sans compter sur les trois voitures qui nous séparent d’eux. L’équipe part très vite et nous la perdons de vue, car nous mettrons du temps à dépasser ces véhicules qui roulent doucement. Nous nous arrêtons dans un village après avoir parcouru une vingtaine de kilomètres. Laurent panique un peu, il n’arrive pas à trouver la trace de la piste. Nous décidons de rebrousser chemin à la recherche d’une équipe partie après nous. Nous craignons d’avoir fait trop de route et d’avoir dépasser le début de la piste. Nous ne mettrons pas à longtemps à en trouver une et après un rapide demi-tour, nous lui collons aux basques. Elle nous amène à la première portion de tout terrain. Soulagement et banane sous le casque .
Nous progressons sur ces pistes que nous étions venu chercher. Nous dépassons plusieurs équipes qui font leur pause. Nous préférons rouler tant qu’il fait jour pour limiter l’itinéraire de nuit. Le rythme de certaines équipes est élevée, peut être trop car nous assistons à un plantage en règle dans le fossé d’une 1200 GS ADVENTURE avec éjection de son pilote. Son atterrissage sur l’épaule a été heureusement sans gravité. Il est reparti de plus belle après l’avoir aidé à sortir la moto de sa position fâcheuse. Nous arrivons alors au premier contrôle de passage dans une légère brume. Philippe, Laurent & moi nous nous regardons. Nous sommes couverts de poussières mais heureux d’être déjà arrivés jusque là . Nous commentons notre progression. Nous trouvons que nous débrouillons pas mal et souhaitons que cela continue ainsi. Quelques photos avant de repartir. La partie piste sur le territoire français a été annulée faute d’autorisation. Nous rejoignons donc le premier ravitaillement par un périple routier d’une centaine de kilomètres environ grâce à la carte fournie par l’organisateur. Laurent et moi assurons la navigation sur cette partie. Quelques équipes nous suivront car elles ne parviennent pas à se localiser sans la trace GPS. Nous trouvons cette partie routière longue et fatigante car c’est très monotone et moins mobilisant que le tout terrain.
Nous arrivons en début de nuit au premier ravitaillement à BOCCIOFILA DE VERNANTE. Nous faisons le complément de carburant des motos à la station service. C’est assez long, car il y a beaucoup d’équipes qui font de même et une file d’attente s’est formée. Bien qu’ayant prévu des billets pour l’automate, nous apprenons que celui-ci n’accepte pas les nouveaux de 5 euro . En théorie, nous avons assez d’autres billets pour tenir la nuit. Nous espérons trouver une station ouverte en journée, auprès de laquelle nous pourrons faire le plein en payant avec nos nouveaux billets de 5 euro. Nous nous rendons ensuite au complexe bouliste pour une petite restauration. Nous mettrons un petit moment à le trouver. Il y a déjà beaucoup de motos qui sont arrivées et cela part et arrive régulièrement. C’est assez compact. Nous avons encore la forme. Après nous être restaurés et avoir enfilé un pull, nous repartons sans suivre d’équipe. Laurent pense pouvoir trouver la piste et la première partie est par la route.
Dans une ville, le GPS nous conduit à une route barrée. Nous arrivons à la contourner et à un rond point nous retrouvons une équipe. Soulagement pour nous, car cela indique que nous sommes sur le bon chemin. Nous tentons de la suivre mais là encore, des voitures qui nous séparent de l’équipage nous la font perdre de vue. On s’arrête et on récupère une autre équipe que nous suivons. Elle s’arrête pour une pause cigarette. Ils bavardent, on trouve cela un peu long. Donc quand ils sont dépassé par une nouvelle équipe, nous suivons cette dernière. Lors d’un arrêt de cette nouvelle équipe que nous suivons, à un croisement de route, Philippe nous fait comprend que ce n’est vraiment pas assez rapide pour ne pas s’endormir. On est d’accord avec lui. On patiente en se demandant ce que l’on fait, surtout que l’équipe que l’on suit hésite sur la route à prendre. On entend des motos arriver. C’est un groupe d’une dizaine de participants qui arrivent. On s’interroge et finalement on décide de les suivre. Le rythme est largement supérieur à l’équipe que l’on vient de laisser. Là pas le temps de s’endormir. Laurent ne déméritera pas à tenter de ne pas perdre le contact. Ils nous amèneront à la partie tout terrain de cette étape. A nouveau soulagement et banane pour nous sous le casque. La piste est bien défoncée. C’est plus technique que lors de la première étape. Il y a beaucoup de motos. Nous sommes donc bien sur la bonne piste. Nous arrivons au deuxième contrôle de passage, heureux que pour le moment tout se passe bien pour nous. Philippe nous fait savoir qu’il commence à sentir les premiers signes de fatigue. Nous repartons. J’ouvre la route pour soulager Laurent en me disant qu’il ne doit ’y avoir qu’une seule piste. Nous sommes suivis par plusieurs équipes. A un croisement de pistes, il y a deux motos arrêtées à l’entrée de celle de droite. Je me dit que cela doit être la bonne route. Le mode ‘vol d’oiseau’ du GPS de Laurent ne semble pas contredire et je m’engage suivi par mes équipiers et d’autre participants. Nous roulons dans un bon rythme et descendons de la montagne que venions de gravir. On croise un chevreuil et un renardeau. Dans le premier village de la vallée, il n’y a plus personne derrière nous. Philippe qui ferme la route nous apprend que les participants qui nous suivaient ont fait demi tour au milieu de la descente. De plus, de la fumée bleue s’échappe de l’échappement de la CAGIVA. Elle consomme donc de l’huile mais ce n’est pas maintenant que l’on va y remédier. Je suis sûr qu’elle va tenir. On sort la carte et on tente de trouver le nom du village pour se localiser. On entend des bruits de motos et c’est quatre motards de l’organisation qui arrivent par l’entrée du village où nous nous trouvons. Ils s’arrêtent, prennent de nos nouvelles. Ils comprennent que nous nous sommes perdus et nous proposent de les suivre. Je leur demande où ils vont. Ils m’indiquent qu’ils se rendent à l’arrivée de la HARDALPITOUR. On décline leur invitation à les suivre. On veut faire cette épreuve en entier et on préfère rebrousser chemin pour trouver la bonne piste. Les motards de l’organisation nous aident à nous localiser pour comprendre notre erreur et avant de partir nous re-proposent de les suivre. On refuse à nouveau et avant de nous quitter l’un d’entre d’eux note notre numéro de participant. Je crois qu’ils doutent de nos capacités à retrouver le bon chemin . Nous repartons par la piste d’où nous étions arrivés. Et je me rends compte que l’on a parcouru beaucoup de chemin avant d’arriver au croisement où j’ai pris à droite. Nous localisons et prenons la bonne piste. Nous doublons et croisons d’autres équipes. Nous ne sommes donc pas les seuls à ‘jardiner’. Nous arrivons finalement au deuxième ravitaillement dimanche à 03h30 après l’avoir cherché également un moment. Nous croisons des fourgons avec des motos sur remorque. Nous comprenons que certains abandonnent. Au camping CIAMABIE de SAMPEYRE, ce n’est plus la même ambiance qu’au premier ravitaillement. Moins de motos, d’équipes et d’agitation. Des participants qui dorment dans la pelouse. On pense être parmi les derniers. Philippe nous dit qu’il a besoin de dormi pour aller plus loin. Avec Laurent, on est fatigués mais on ne veut pas se l’avouer. On grignote le sachet repas fourni lors du précédent ravitaillement. On se restaure et on s’hydrate. On s’installe sur un banc fraîchement libéré. Philippe va dormir dans la pelouse. Laurent et moi faisons de même car finalement la fatigue est là pour nous aussi. Après quarante minutes de sommeil, je me réveille sur le banc où je m’étais installé. Philippe et Laurent qui dorment dans la pelouse font de même lorsque je m’approche d’eux. Une sucrerie chacun et on repart. Cette sieste nous a fait du bien. Il est 05 heures. En quittant le deuxième ravitaillement, on constate que des équipes arrivent encore. Finalement, nous ne sommes pas les seuls à avoir rencontré des difficultés dans cette deuxième étape.
On fait un complément de carburant à la station à la sortie de SAMPEYRE avant de reprendre la route, seuls. Sur le chemin, nous rattrapons à nouveau plusieurs équipes qui nous amèneront à la piste. Nous ferons une partie du Tout Terrain avec trois italiens qui se retrouveront à deux après s’être chamaillé sur une route à suivre. Nous passerons par la station de ski abandonnée et la fameuse carrière. Et c’est l’article de MOTO MAG que je me remémore, c’est magique . Nous parvenons à faire la HARDALPITOUR dans sa totalité malgré notre GPS non adapté. Au troisième contrôle de passage, on nous indique que la dernière partie TT est annulée suite à un problème de piste. Un peu déçus , nous rejoignons le troisième ravitaillement à POMARETTO. Nous y arrivons vers 12h00 après l’avoir également cherché en ville un moment. Nous y ferons un arrêt express de peur de ne pas trouver d’équipe à suivre. Sur le parking, on demande à une équipe de français si on peut les suivre en leur expliquant que l’on rencontre des problèmes de GPS. Ils nous guideront quasiment jusqu’à l’arrivée. Cette dernière partie de piste est très facile et roulante. L’occasion également de faire les photos que l’on n’a pas pris le temps de faire sur les autres étapes. En descendant du ‘COLLE DELL ASSIESTTA’, Laurent qui s’amuse sur cette piste roulante serre un peu trop dans un virage et surprend un motard allemand surchargée en F650 qui montait et qui chute. Nous nous arrêtons et l’aidons à se relever. Il nous remercie et repart aussi sec. Nous rallions CESANA sans autre encombre dimanche à 13h43. Contents mais relativement fatigués après avoir parcouru 632 kilomètres (le parcours faisait 550 kilomètres environ) et passé 15 heures et 11 minutes sur les motos. La femme et les enfants de Laurent, Claire-Marie et Joël sont là pour nous accueillir tout aussi contents que nous d’avoir terminé cette HARDALPITOUR . On leur raconte vite fait quelques unes de nos péripéties. On enregistre notre arrivée à la table FMI et on reçoit les fameux diplômes. Corrado, l’organisateur me serre chaleureusement la main et j’imagine qu’il me félicite. Ne parlant pas italien, je n’ai rien compris de ce qu’il m’a dit mais je pense que c’était certainement très sympathique vu le ton de sa voix.
Séance photo avant de recharger les motos. Nos accompagnateurs sont aussi fiers que nous et cela fait chaud au cœur . Des copains appellent pour prendre des nouvelles et ils veulent faire l’édition de l’an prochain. On fait un petit bilan et parle des prochaines sorties avant de rentrer. Tiède au départ à l’idée de faire l’édition 2014 et ses 800 kilomètres, on est partant à l’arrivée. La HARDALPITOUR est un concept sain de dépassement de soi, en équipe. Superbe expérience à conseiller mais préparés.
Merci à Laurent et à Philippe d’avoir accepté de s’engager et à tous ceux qui nous ont soutenus dans cette aventure.
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Re: HAT 2013
La navigation étant l'élément essentiel et primordial dans cette aventure, vous avez du mérite de vous y être lancé (surtout de nuit) sans l'outil adapté, bravo pour la persévérance
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: HAT 2013
Felicitations ! Quelle aventure et tu racontes ça comme une petite balade de santé. Bravo
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Re: HAT 2013
et hop voici l'article dans Motomag avec des chouettes photos
mais celle-ci elle est pour toi Nicolas
Je t'imagine très bien la scruter sous toutes les coutures
http://www.motomag.com/5e-edition-de-la ... -nuit.html
au fait, Toane, ton client il a réussi à la faire ou non ?
mais celle-ci elle est pour toi Nicolas
Je t'imagine très bien la scruter sous toutes les coutures
http://www.motomag.com/5e-edition-de-la ... -nuit.html
au fait, Toane, ton client il a réussi à la faire ou non ?
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Re: HAT 2013
Salut à tous,
Pour ceux que cela intéressent les inscriptions à la HAT 2014 sont déjà ouvertes depuis vendredi dernier :
http://www.over2000riders.com/eventi/ha ... mbre-2013/
Ce n'est pas le programme annoncé lors de l'édition 2013 (550 kilomètres au lieu des 800) mais bon j'ai re-signé quand même.
A plus.
Bruno 73.
Pour ceux que cela intéressent les inscriptions à la HAT 2014 sont déjà ouvertes depuis vendredi dernier :
http://www.over2000riders.com/eventi/ha ... mbre-2013/
Ce n'est pas le programme annoncé lors de l'édition 2013 (550 kilomètres au lieu des 800) mais bon j'ai re-signé quand même.
A plus.
Bruno 73.
Modifié en dernier par Bruno 73 le lun. 7 oct. 2013 23:58, modifié 1 fois.
Re: HAT 2013
C'est 150 euros l'inscription
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Jacques BREL
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Re: HAT 2013
Salut, effectivement c'est 30 euro de plus que l'édition 2013.seb a écrit :C'est 150 euros l'inscription