HARD ALPI TOUR 2011
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
GG a un kick ? J'ai relevé autant de moto que ça ? Pour la trousse a outils je n'ai pris que l'essentiel sachant que les italiens ne prenais rien il fallait bien un opposé il me manquait quand même une bonne lampe de poche et la boite de vis !
Mon câble de gaz de secours par contre m'a été bien utile
Danilo était vraiment si surpris ? J'ai pas vu/compris en tout cas par contre à la 1ére halte quand je lui ai proposé une rustine pour réparer sa chambre à air là oui il était surpris
C bizarre je ne pensais pas avoir dormit autant sur le green par contre a la 3é halte oui
Pour le 950 superenduro quel pieds de le doubler Enfin faut dire aussi qu'il se trainner
Mon câble de gaz de secours par contre m'a été bien utile
Danilo était vraiment si surpris ? J'ai pas vu/compris en tout cas par contre à la 1ére halte quand je lui ai proposé une rustine pour réparer sa chambre à air là oui il était surpris
C bizarre je ne pensais pas avoir dormit autant sur le green par contre a la 3é halte oui
Pour le 950 superenduro quel pieds de le doubler Enfin faut dire aussi qu'il se trainner
Sans Elefant pour l'instant.
- Mimi
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Il est vrai que les italiens roulent à chaque fois sans rien emmener, c'est hallucinant,
à croire qu'ils partent du principe qu'il ne peut rien leur arriver
Si vous ne vous étiez pas trompés, vous auriez même pu dépanner James qui était en panne sèche sur la Via del sale
Gégé avait l'ustensile magique pour pomper l'essence d'un réservoir à l'autre...
Et vous auriez pu rouler toute la nuit avec Walter en plus dans votre équipe
Walter qui a perdu beaucoup de temps à retourner en arrière pour retrouver James et le "sauver"
à croire qu'ils partent du principe qu'il ne peut rien leur arriver
Si vous ne vous étiez pas trompés, vous auriez même pu dépanner James qui était en panne sèche sur la Via del sale
Gégé avait l'ustensile magique pour pomper l'essence d'un réservoir à l'autre...
Et vous auriez pu rouler toute la nuit avec Walter en plus dans votre équipe
Walter qui a perdu beaucoup de temps à retourner en arrière pour retrouver James et le "sauver"
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
3ème étape - de 5h à 11h30
Pascal ?..... J’avais à peine chuchoté son prénom une seule fois qu’il avait déjà un œil ouvert et s’était redressé sur le côté. Danilo était resté debout tout le temps sans bouger – je crois qu’il avait peur de plonger dans le sommeil s’il s’allongeait – la barbe de l’ermite et les yeux de Raspoutine, moi je m’étais allongé deux minutes pour récupérer un peu mais l’esprit était trop agité pour que le corps puisse se reposer…Quand Pascal nous a rejoint il avait encore les yeux gonflés de sommeil et la trace du gazon artificiel sur lequel il avait dormi tatoué sur le visage. Il était maintenant pas loin de cinq heure du matin, ça faisait 12 heures qu’on était sur les pistes et on attaquait seulement la deuxième moitié du parcours !
Malgré la fatigue et une reprise de guidon un peu difficile – les articulations étaient plus engourdies par l’humidité que par le froid - le vallon de Gilba, une forêt dense qui grimpe en douceur vers le Colle di Gilba à 1524 mètres s’est fait à belle allure, les changements de direction je pouvais les prévoir à l’avance mon gps ne s’éteignant plus – enfin.
C’était la fin de la nuit et visiblement les animaux noctambules rentraient chez eux : un cerf a traversé d’un pas tranquille la route forestière devant moi, à peine un regard curieux de sa part, les crapauds sautaient de ci de là, des musaraignes au nez tout pointu filaient devant ma roue…
Au sortir de la forêt, en traversant un hameau désert j’ai vu le soleil se lever, on s’est arrêté un moment et je crois que chacun d’entre nous à ce moment-là s’est dit comme moi : « ça y est, il va faire jour, on touche le bout, on va y arriver. » Et dire qu’on avait encore rien vu des difficultés qui nous attendaient !
La navigation commençait sérieusement à me chauffer, maintenant que le gps ne s’éteignait plus c’était tout simplement les traces et les pistes qui partaient en forme de patte d’oie qui me laissaient perplexe : d’abord parallèles mais sur des plans différents (en montée à gauche, tout droit sur le plat, en descente vers la droite) on ne savait qu’après une centaine de mètres si on s’était trompé ou pas. Rageant. D’autant que le gps affichait imperturbable qu’il fallait aller tout droit ! On a bien fait demi-tour quelques fois durant cette étape mais c’est « L’Infernotto » (le petit enfer), après avoir traversé le Po, qui nous a laissé le souvenir le plus mémorable. Sur 20 bornes il y a rassemblées toutes les difficultés qu’on peut s’imaginer : des descentes de chemins de pierres gros comme des moellons à peine tassé par des engins de chantiers, de la boue, des rivières naissantes qui courent sur des cailloux, des montées sableuses (du sable comme si on était à la plage !) et parsemées de bosses, des ornières, des racines,…On s’arrêtait parfois au milieu d’une longue descente, simplement pour laisser un peu les bras ballants, pour se regarder en pensant « jamais vu ça ! », pour se redonner un peu de courage pour continuer, chaque piste « normale » était un soulagement et un moment de répit.
On a croisé souvent Claudio sur son Africa Twin et Vittorio son collègue, on s’est retrouvé pour quelques photos dans la carrière (on a compris d’où venaient les pavasses qui servaient à tapisser les pistes…), où le soleil illuminait nos visages fatigués.
Dans la descente sur Torre Pelice on a rejoint le groupe de Giada avec lequel s’étaient agglomérés d’autres participants dont le gars en Yamaha XT5OO qui ne traînait pas non plus.
Torre Pelice a été pour nous une nouvelle fois l’occasion d’un complément du circuit hydraulique de l’embrayage de Danilo et on a encore une fois « chassé la bulle » (il en a appris des mots et expressions françaises au cours de ces quelques heures…) avant de poursuivre notre route pensant cette fois-ci que l’étape touchait à sa fin…
Avant d’arriver à Angrogna à seulement quelques kilomètres de là on a cherché (en fait on a tourné…) les traces que je n’avais ni sur ma cartographie gps ni sur les cartes au 1/25000è et le soleil qui nous chauffait un peu trop (et la fatigue aussi) faisait que c’est par élimination que j’avançais sur le parcours plus que par la navigation.
D’autant qu’à chaque montée de col on se disait que de l’autre côté ça devait être fini, Pascal avec son AC en pneus mixtes était épuisé et Danilo marchait à l’économie comme un pro. Le gps ne m’affichait pas encore le drapeau siglé « fine terza tappa », il était presque onze heures et je commençais à ne plus voir très clair. Et à chaque fois ça repartait pour une prairie qui se transformait en sentier forestier puis en route (et dans nos têtes on se répétait : « maintenant c’est fini… ») avant de redevenir descente pierreuse et piégeuse.
Le plus surprenant c’est que l’épuisement se mélangeait au bonheur d’être là et la fin qu’on attendait on la redoutait en même temps, je ne sais pas si un autre groupe a vécu ce qu’on a pu vivre dans la bonne humeur, dans le respect de l’autre en donnant le maximum. Avec Pascal et Danilo, rescapés qu’on était de deux groupes décimés et éparpillés par les aléas de l’épreuve c’est la meilleure équipe qu’on aurait pu imaginer !
Arrivés à Pomaretto vers 11h30 pour la troisième pause on a retrouvés Mireille et Nicolas un peu inquiets qui nous attendaient déjà depuis un bon moment, Claudio et Vittorio, le groupe de Giada et le gars en XT500 arrivés peu avant nous et quelques égarés. L’intendance de l’épreuve qui était sur le point de partir pour la quatrième pause (l’arrivée à Cesana Torinese) a même fait demi-tour (on était donc bien les derniers sur le trajet) pour nous donner de quoi boire et manger !
Comme à chaque halte Pascal s’est rapidement allongé pour dormir immédiatement, moi j’ai vérifié l’état de mon gps (j’aime mon Garmin quand il marche comme sur cette dernière étape !) et Danilo a téléphoné chez lui pour donner quelques nouvelles.
A l’heure qu’il était on aurait pu comme certains ne pas faire la dernière étape de deux heures, afin de rejoindre plus rapidement les autres participants à l’auberge à Cesana Torinese mais pour nous il n’en était pas question. Mais même les derniers, on a pris le temps de découvrir ces tracés superbes que sont la « Finestrelle » et la « Strada dell’Assietta », 30 km de pistes de pure beauté, une erreur de navigation (j’allais repartir vers Suza…), des bons moments de pilotage, une chute (et Pascal a encore relevé un bifaro…)
mais au final, quand on a quitté la piste et retrouvé – à quelques kilomètres de Cesana Torinese et après 26 heures depuis le départ de Priola – la route on pouvait lire sur nos visages empoussiérés le soulagement mais aussi la fierté et le bonheur de l’avoir tout simplement fait ce Hard Alpi Tour 2011.
GG
Pascal ?..... J’avais à peine chuchoté son prénom une seule fois qu’il avait déjà un œil ouvert et s’était redressé sur le côté. Danilo était resté debout tout le temps sans bouger – je crois qu’il avait peur de plonger dans le sommeil s’il s’allongeait – la barbe de l’ermite et les yeux de Raspoutine, moi je m’étais allongé deux minutes pour récupérer un peu mais l’esprit était trop agité pour que le corps puisse se reposer…Quand Pascal nous a rejoint il avait encore les yeux gonflés de sommeil et la trace du gazon artificiel sur lequel il avait dormi tatoué sur le visage. Il était maintenant pas loin de cinq heure du matin, ça faisait 12 heures qu’on était sur les pistes et on attaquait seulement la deuxième moitié du parcours !
Malgré la fatigue et une reprise de guidon un peu difficile – les articulations étaient plus engourdies par l’humidité que par le froid - le vallon de Gilba, une forêt dense qui grimpe en douceur vers le Colle di Gilba à 1524 mètres s’est fait à belle allure, les changements de direction je pouvais les prévoir à l’avance mon gps ne s’éteignant plus – enfin.
C’était la fin de la nuit et visiblement les animaux noctambules rentraient chez eux : un cerf a traversé d’un pas tranquille la route forestière devant moi, à peine un regard curieux de sa part, les crapauds sautaient de ci de là, des musaraignes au nez tout pointu filaient devant ma roue…
Au sortir de la forêt, en traversant un hameau désert j’ai vu le soleil se lever, on s’est arrêté un moment et je crois que chacun d’entre nous à ce moment-là s’est dit comme moi : « ça y est, il va faire jour, on touche le bout, on va y arriver. » Et dire qu’on avait encore rien vu des difficultés qui nous attendaient !
La navigation commençait sérieusement à me chauffer, maintenant que le gps ne s’éteignait plus c’était tout simplement les traces et les pistes qui partaient en forme de patte d’oie qui me laissaient perplexe : d’abord parallèles mais sur des plans différents (en montée à gauche, tout droit sur le plat, en descente vers la droite) on ne savait qu’après une centaine de mètres si on s’était trompé ou pas. Rageant. D’autant que le gps affichait imperturbable qu’il fallait aller tout droit ! On a bien fait demi-tour quelques fois durant cette étape mais c’est « L’Infernotto » (le petit enfer), après avoir traversé le Po, qui nous a laissé le souvenir le plus mémorable. Sur 20 bornes il y a rassemblées toutes les difficultés qu’on peut s’imaginer : des descentes de chemins de pierres gros comme des moellons à peine tassé par des engins de chantiers, de la boue, des rivières naissantes qui courent sur des cailloux, des montées sableuses (du sable comme si on était à la plage !) et parsemées de bosses, des ornières, des racines,…On s’arrêtait parfois au milieu d’une longue descente, simplement pour laisser un peu les bras ballants, pour se regarder en pensant « jamais vu ça ! », pour se redonner un peu de courage pour continuer, chaque piste « normale » était un soulagement et un moment de répit.
On a croisé souvent Claudio sur son Africa Twin et Vittorio son collègue, on s’est retrouvé pour quelques photos dans la carrière (on a compris d’où venaient les pavasses qui servaient à tapisser les pistes…), où le soleil illuminait nos visages fatigués.
Dans la descente sur Torre Pelice on a rejoint le groupe de Giada avec lequel s’étaient agglomérés d’autres participants dont le gars en Yamaha XT5OO qui ne traînait pas non plus.
Torre Pelice a été pour nous une nouvelle fois l’occasion d’un complément du circuit hydraulique de l’embrayage de Danilo et on a encore une fois « chassé la bulle » (il en a appris des mots et expressions françaises au cours de ces quelques heures…) avant de poursuivre notre route pensant cette fois-ci que l’étape touchait à sa fin…
Avant d’arriver à Angrogna à seulement quelques kilomètres de là on a cherché (en fait on a tourné…) les traces que je n’avais ni sur ma cartographie gps ni sur les cartes au 1/25000è et le soleil qui nous chauffait un peu trop (et la fatigue aussi) faisait que c’est par élimination que j’avançais sur le parcours plus que par la navigation.
D’autant qu’à chaque montée de col on se disait que de l’autre côté ça devait être fini, Pascal avec son AC en pneus mixtes était épuisé et Danilo marchait à l’économie comme un pro. Le gps ne m’affichait pas encore le drapeau siglé « fine terza tappa », il était presque onze heures et je commençais à ne plus voir très clair. Et à chaque fois ça repartait pour une prairie qui se transformait en sentier forestier puis en route (et dans nos têtes on se répétait : « maintenant c’est fini… ») avant de redevenir descente pierreuse et piégeuse.
Le plus surprenant c’est que l’épuisement se mélangeait au bonheur d’être là et la fin qu’on attendait on la redoutait en même temps, je ne sais pas si un autre groupe a vécu ce qu’on a pu vivre dans la bonne humeur, dans le respect de l’autre en donnant le maximum. Avec Pascal et Danilo, rescapés qu’on était de deux groupes décimés et éparpillés par les aléas de l’épreuve c’est la meilleure équipe qu’on aurait pu imaginer !
Arrivés à Pomaretto vers 11h30 pour la troisième pause on a retrouvés Mireille et Nicolas un peu inquiets qui nous attendaient déjà depuis un bon moment, Claudio et Vittorio, le groupe de Giada et le gars en XT500 arrivés peu avant nous et quelques égarés. L’intendance de l’épreuve qui était sur le point de partir pour la quatrième pause (l’arrivée à Cesana Torinese) a même fait demi-tour (on était donc bien les derniers sur le trajet) pour nous donner de quoi boire et manger !
Comme à chaque halte Pascal s’est rapidement allongé pour dormir immédiatement, moi j’ai vérifié l’état de mon gps (j’aime mon Garmin quand il marche comme sur cette dernière étape !) et Danilo a téléphoné chez lui pour donner quelques nouvelles.
A l’heure qu’il était on aurait pu comme certains ne pas faire la dernière étape de deux heures, afin de rejoindre plus rapidement les autres participants à l’auberge à Cesana Torinese mais pour nous il n’en était pas question. Mais même les derniers, on a pris le temps de découvrir ces tracés superbes que sont la « Finestrelle » et la « Strada dell’Assietta », 30 km de pistes de pure beauté, une erreur de navigation (j’allais repartir vers Suza…), des bons moments de pilotage, une chute (et Pascal a encore relevé un bifaro…)
mais au final, quand on a quitté la piste et retrouvé – à quelques kilomètres de Cesana Torinese et après 26 heures depuis le départ de Priola – la route on pouvait lire sur nos visages empoussiérés le soulagement mais aussi la fierté et le bonheur de l’avoir tout simplement fait ce Hard Alpi Tour 2011.
GG
Modifié en dernier par gégé le sam. 24 sept. 2011 22:41, modifié 1 fois.
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Ah non le dernier bif ce n'est pas moi qui l'ai relevé, c'est Danilo car j'ai eu du mal à béquiller ce coup là
Il y a beaucoup de détail concernant la navigation qui m'ont échappé je me souviens en avoir eu marre de faire demi tour, mais c'est plus par fatigue que par les moultes répétitions.
Cette terca tappa m'a flingué le moral, à 3 ou 4 reprises j'ai bien faillit arreter le groupe pour avoir la direction par la route, les pistes toujours aussi difficiles et les rebonds de mon sabot sur les rochers baladeurs m'ayant complétement vidé. Meme sur route je n'avais plus l'energie necessaire pour tenir correctement le 900 où je le voulais Cela devenais dangereux de mon point de vue.
Il est vrai par contre que notre équipe reconstituée marchait du tonerre.
Et n'oublie pas que Danilo était lui aussi en pneu typé route. Il m'a d'ailleurs dit ironiquement que finalement ils faisaient tout un foin pour les pneus alors qu'on a tout fait avec nos mixtes 95% route. Je n'ai pas eu la présence d'esprit (c'était vers 17h le dimanche) de lui dire que si le terrain avait été plus humide on (en tout cas je puisque beaucoup moins expéritementé que lui) n'aurait pas pu faire autant de partie off road, les knakee n'appréciant guère les terrains collant.
A refaire ? Sans hésitation mais je le rdis avec une meilleure préparation pour ma part
Il y a beaucoup de détail concernant la navigation qui m'ont échappé je me souviens en avoir eu marre de faire demi tour, mais c'est plus par fatigue que par les moultes répétitions.
Cette terca tappa m'a flingué le moral, à 3 ou 4 reprises j'ai bien faillit arreter le groupe pour avoir la direction par la route, les pistes toujours aussi difficiles et les rebonds de mon sabot sur les rochers baladeurs m'ayant complétement vidé. Meme sur route je n'avais plus l'energie necessaire pour tenir correctement le 900 où je le voulais Cela devenais dangereux de mon point de vue.
Il est vrai par contre que notre équipe reconstituée marchait du tonerre.
Et n'oublie pas que Danilo était lui aussi en pneu typé route. Il m'a d'ailleurs dit ironiquement que finalement ils faisaient tout un foin pour les pneus alors qu'on a tout fait avec nos mixtes 95% route. Je n'ai pas eu la présence d'esprit (c'était vers 17h le dimanche) de lui dire que si le terrain avait été plus humide on (en tout cas je puisque beaucoup moins expéritementé que lui) n'aurait pas pu faire autant de partie off road, les knakee n'appréciant guère les terrains collant.
A refaire ? Sans hésitation mais je le rdis avec une meilleure préparation pour ma part
Sans Elefant pour l'instant.
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Vous êtes vraiment des grands fous que j'admire
Lorsque j'ai su (et je n'en ai jamais douté, sauf grave souci) que vous arriveriez à faire tout le parcours, j'étais presque "contente" d'avoir du abandonner parce-qu'avec ma présence, vous auriez eu encore plus de difficultés à gérer, un boulet à traîner
Vous étiez beaux tous les 3 avec une telle symbiose, fallait surtout pas s'immiscer là-dedans, vous laisser faire, tout simplement
Concernant les pneus mixtes typés routes, je rajouterais qu'en plus vous étiez en roues de 19 et que désormais tous les
débats concernant les roues de 21 soit disant indispensables pour faire du TT me feront bien rire
Oui vous êtes arrivés derniers mais c'était bien plus raisonnable.
Lorsque les 2 autres équipes sont parties après la 3ème étape, vous auriez pu vous joindre à eux et finir ensemble mais
toi Pascal t'étais vraiment trop crevé
Avec Nicolas, on s'est même posé la question de savoir si on ne devait pas t'empêcher de continuer, tu faisais peur à voir
Idem pour Gégé qui était surexcité et incapable de tenir en place
J'avais peur qu'il ne tombe raide d'un coup
Mais continuer sans que Pascal fasse une bonne sieste aurait été de la folie, la garantie d'avoir un accident
A se demander comment il est humainement possible de faire un truc pareil, physiquement aussi dur et surtout sans dormir plus de 32 heures d'affilées tout en ayant dans les pattes plus de 900 kms par la route la veille
Gégé et Danilo ont respecté ton choix en connaissance de cause, ils n'étaient pas là pour faire pêter les chronos
Et finalement sur tous les participants, il n'y a eu que 3 équipes (9 personnes) arrivées à peu d'intervalles (sans souci mécanique pour les 2 premières, ni accident à gérer), à avoir fait la totalité du parcours sans jamais reculer devant les parties difficiles mais en les affrontant, en s'aidant, en se motivant mutuellement
Un lien particulier est né cette nuit-là entre ces personnes exceptionnelles et nous l'avons vu
Merci à vous de nous avoir fait vivre un truc aussi fort, pour ce magnifique souvenir et à l'année prochaine
Lorsque j'ai su (et je n'en ai jamais douté, sauf grave souci) que vous arriveriez à faire tout le parcours, j'étais presque "contente" d'avoir du abandonner parce-qu'avec ma présence, vous auriez eu encore plus de difficultés à gérer, un boulet à traîner
Vous étiez beaux tous les 3 avec une telle symbiose, fallait surtout pas s'immiscer là-dedans, vous laisser faire, tout simplement
Concernant les pneus mixtes typés routes, je rajouterais qu'en plus vous étiez en roues de 19 et que désormais tous les
débats concernant les roues de 21 soit disant indispensables pour faire du TT me feront bien rire
Oui vous êtes arrivés derniers mais c'était bien plus raisonnable.
Lorsque les 2 autres équipes sont parties après la 3ème étape, vous auriez pu vous joindre à eux et finir ensemble mais
toi Pascal t'étais vraiment trop crevé
Avec Nicolas, on s'est même posé la question de savoir si on ne devait pas t'empêcher de continuer, tu faisais peur à voir
Idem pour Gégé qui était surexcité et incapable de tenir en place
J'avais peur qu'il ne tombe raide d'un coup
Mais continuer sans que Pascal fasse une bonne sieste aurait été de la folie, la garantie d'avoir un accident
A se demander comment il est humainement possible de faire un truc pareil, physiquement aussi dur et surtout sans dormir plus de 32 heures d'affilées tout en ayant dans les pattes plus de 900 kms par la route la veille
Gégé et Danilo ont respecté ton choix en connaissance de cause, ils n'étaient pas là pour faire pêter les chronos
Et finalement sur tous les participants, il n'y a eu que 3 équipes (9 personnes) arrivées à peu d'intervalles (sans souci mécanique pour les 2 premières, ni accident à gérer), à avoir fait la totalité du parcours sans jamais reculer devant les parties difficiles mais en les affrontant, en s'aidant, en se motivant mutuellement
Un lien particulier est né cette nuit-là entre ces personnes exceptionnelles et nous l'avons vu
Merci à vous de nous avoir fait vivre un truc aussi fort, pour ce magnifique souvenir et à l'année prochaine
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Merci pour tous ça a vous 2 ainsi que Danilo et effectivement a l'anno prossimo.
Il est vrai que de ramasser un motard italien dont la brèle est encastrée sous le rail ne faisait normalement pas partit du trip.
Il est vrai que de ramasser un motard italien dont la brèle est encastrée sous le rail ne faisait normalement pas partit du trip.
Sans Elefant pour l'instant.
Re: HARD ALPI TOUR 2011
capello basso a tutti signora é signori
spero l anno prossimo potere pareciparé se acc"taté i debutanti
saluté a tutti
spero l anno prossimo potere pareciparé se acc"taté i debutanti
saluté a tutti
- gégé
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Voluntieri! Et si on essayait en attendant de se faire la "Motonightmare before christmas 2012"? Je n'ai pas encore les dates mais si comme l'année dernière on se fait une sortie TT un peu "osée" par moment le samedi et une banderollée sur le sable le dimanche ça peut être sympa...
GG
...je lancerai un post dédié dès que j'en saurai plus.
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
bande de malades , à peine reposés du hard-alpi-tour et ils veulent remettre le couvert et dans la neige et le froid,
« Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures. » Théophile Gautier
Proverbe africain: « Si tu n’a pas étudié, voyage. »
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Bushman regarde sur le forum mais la motonighmare qui a lieu egalement en italie n'offre pas de variante neige. Boue par contre Et pas specialement froid si je me souviens bien du CR de GGMimi.
Sans Elefant pour l'instant.
Re: HARD ALPI TOUR 2011
si ça tombe pendant les vacances scolaire , pourquoi -pas
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Re: HARD ALPI TOUR 2011
Ca se fait sur un week-end Grisly, pas besoin de congés pour ça !
Roulage TT le samedi de 6h du matin à 18h dans les superbes collines escarpées derrière Gênes
et roulage sur plage de sable le dimanche de 9h à...ras le bol
http://mototrips.free.fr/phpBB3/viewtop ... f=6&t=3457
faut que je rajoutes encore les photos du dimanche moi
Roulage TT le samedi de 6h du matin à 18h dans les superbes collines escarpées derrière Gênes
et roulage sur plage de sable le dimanche de 9h à...ras le bol
http://mototrips.free.fr/phpBB3/viewtop ... f=6&t=3457
faut que je rajoutes encore les photos du dimanche moi
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor