joel 11 a écrit :Notre ami Lucky, aurait-il perdu l'usage de son clavier après s'être baigné dans les eaux où, 8 siècles plus tôt, l'illustre Olivier de Termes, lui-même, faisait trempette...??? (...)
Tu vois Joël, il me fallait juste un peu de temps pour mettre en ordre tout ce qui va suivre. Bonne lecture !
Comme promis, avec certes un peu de retard, je vous livre ici mes impressions sur mon (évidemment trop court !) séjour en pays Cathare.
En décidant de reporter "Virolos et fougères" à plus tard, c'est avec grand plaisir (et sans besoin de me faire longuement prier
) que j'ai accepté l'invitation de Joël dans ses Corbières.
J'étais doublement content de le retrouver qu'il avait attendu en vain ma visite l'été dernier (à cause d'un changement de cap de dernière minute durant mes congés dû au mauvais temps pyrénéen
) et que la découverte du pays Cathare me trottait dans la tête depuis plus de deux décennies.
N'ayant pu me joindre aux participants des deux premières "éditions" 2009, je ne pouvais trouver plus belle occasion que ce premier week-end de Juillet, ni surtout meilleur sherpa attitré que Jojo pour satisfaire mes envies touristico-enduristiques audoises...
J'ai cependant commis une grossière erreur en lui faisant une confiance quasi-aveugle quant à la nature précise du parcours TT et des difficultés que l'on y rencontrerait...
Le bougre m'avait pourtant prévenu sur le forum après que je l'aie chahuté amicalement avec une blague dans laquelle un certain Joël (très certainement un autre !...
) subissait une première expérience sexuelle quelque peu douloureuse
:
Le message était clair ! J'aurais dû me méfier...
J'enfourche donc mon 900 solo le vendredi en fin de matinée, et prend la route sous un peu de brume qui disparait bien vite. Ne supportant pas l'autoroute en bécane, je décide d'emprunter le maximum de routes départementales, connues... ou inconnues. C'est ainsi qu'après avoir rallié Figeac où je suis maintes fois passé, je prend la direction de Villefranche de Rouergue, Cordes, Albi (voir photos ci dessous), Castres puis Carcassonne et enfin Trêbes où Joël doit m'attendre afin d'effectuer le reste du voyage ensemble. Je tiens d'ailleurs à souligner le fait que les séries de virages de la liaison Figeac-Villefranche-Cordes sont à même de combler les plus grands amateurs, car même en me tirant la bourre tout seul, c'était THE Bonheur !!!
Traversant donc Trêbes qui tient lieu de point de rendez-vous, je scrute les terrasses de café, espérant y voir un Multistrada noir et finalement aperçois Joël un peu plus loin, venant à ma rencontre sur la file opposée. Si ce n'est pas de la ponctualité...
Après nos retrouvailles enjouées
, nous gagnons Tuchan par de superbes chaussées enfouies au cœur de vallées aussi sauvages que pittoresques. Joël donne le ton. Autrement dit, le rythme est très soutenu ce qui n'est pas rien lorsqu'on sait que le trajet est viroleux à souhait. Bien que cravachant le 900 IE, j'ai toutes les peines du monde à suivre le 1100 S vu qu'il me met 15 mètres dans la vue à chaque freinage et 50 mètres en sortie de courbe !!!
Put... ! Comme il envoie la purée avec son Multimoche le Jojo !
Les seuls endroits où je viens lui recoller au train sont les portions gravillonnées dans lesquelles je suis visiblement plus à l'aise, mais pour le reste, je suis écœuré par le pilotage du bonhomme et la soirée sera justement l'occasion d'en parler devant l'"Éternel Anti-Dépresseur" qu'il me propose dès l'apéro : un breuvage Magique !
La soirée se prolonge évidemment tard mais Joël maintient malgré tout le réveil à 7 heures pour le lendemain !!
L'est en forme le gaillard !
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Au matin, la gueule de bois que j'escomptais manque bizarrement à l'appel mais je ne vais pas m'en plaindre !
Le soleil par contre est bien présent. Joël m'ayant proposé plusieurs options, je choisis TT au programme de la journée, lui rappelant ma préférence pour les pistes assez roulantes voir du chemin plutôt que les sentiers à chèvres avec l'Elefant. Joël est tout sourire ! Comment savoir à ce moment-là ce qu'il me réserve ?...
Ayant pris soin de dégonfler nos gommards (1,2 AV/ 1,4 AR) puis remplir nos réservoirs au village, on attaque d'emblée un chemin un peu rude qui nous donne accés à une belle vue sur Tuchan et le mont Tauch, avec au second plan le château d'Aguilar qu'on peut voir sur son avatar. Pour moi qui n'ai pas réellement fait de TT sérieux depuis quelques années à cause de mes soucis de pa-patte, j'avoue que le 600 XR aurait sans doute été mieux indiqué pour ma remise en jambes !...
En redescendant la colline, le sentier devient pentu et assez chaotique en même temps qu'il se rétrécit en s'enfonçant dans la garrigue littéralement envahie par d'impressionnantes nuées de cigales qui surprennent également l'enfant du pays qui me précède !!
Un peu de route et nous retrouvons un chemin assez roulant où je peux enfin mettre du gros gaz
, chemin qui nous emmène au pied de Quéribus, imprenable forteresse que je visiterai j'espère une autre fois.
Nous voilà arrivés à Cucugnan. Désignant un talus abrupt au bord de la route, Joël me lance calmement, comme sur un ton de défi :
"Tu vois, là avec le Monof', ça passe." !!
Et il s'exécute dans un sens (pas droit à l'erreur !):
Puis dans l'autre !
Pour ce genre d'obstacle, la position du corps est déterminante et doit s'accompagner d'un dosage des gaz très précis. Trop positionné sur l'avant durant la montée, l'adhérence manque tandis que trop en arrière, on risque de mettre la cabane sur le chien ! Pareil pour les watts : s'il n'y en a pas assez, tout le monde redescend mais si on ouvre trop fort, la roue arrière peut patiner ou bien la réception en haut du talus sera trop verticale. Il faut pourtant reconnaître qu'à le voir descendre ou grimper aussi facilement, on en oublierait presque que Joël chevauche non pas son fidèle Fantic mais bel et bien un trail twin de 750 cm3 !!
Couillu et technique le garçon, les deux qualités étant essentielles pour effectuer pareil exercice !
Et en plus il se marre !
(ce qui ne me convaincra pas pour autant de l'imiter avec le 900...)
Nous entamons ensuite un chemin taillé à flanc de colline qui domine Cucugnan et ses environs. C'est seulement au moment où l'on franchit l'autre versant que les choses se corsent VRAIMENT même si, malgré la mise en garde de mon guide, d'en haut de la pente abondamment boisée, je ne sais pas encore précisément ce qui m'attend ! Après une première épingle à cheveux dans laquelle le rayon de braquage de l'Elef', que pourtant toutes ses cousines de Bologne peuvent à juste titre lui envier, se révèle vraiment ridicule, la déclivité s'accentue de façon assez conséquente et (comme un malheur n'arrive jamais seul...
), parallèlement au fait que le sol s'avère être jonché de cailloux, une sorte d'escalator préhisto-decrescendo quoi !...
Dans ce contexte, les gaz ne sont évidemment d'aucune utilité (ça tombe bien mon moteur ne tient pas le ralenti
), mais les freins doivent impérativement être utilisés avec douceur et parcimonie, surtout avec un bestiau comme le 900 qui embarque très vite tout l'équipage par terre. D'ailleurs, c'est ce qu'il fait le con, à même pas 3 km/h, ma roue avant se dérobant subitement sur une "rolling stone" traitresse !...
Je commence à regretter de ne pas avoir monté l'habillage abimé de mon épave sur la bécane !...
Ces maudites caillasses roulant sous mes pieds, je relève le monstre tant bien que mal !!
Put... Et dire que Jojo a failli emmener Mulay ici avec l'Azza...
La panne de ta batterie t'aura été salvatrice Pierre, crois-moi !
Imagine-toi perché sur ton dromadaire au pays du dahut !
Bon, je m'en tire bien, juste deux petites rayures sont à déplorer. Pourtant je ne suis pas encore rendu en bas non plus !
Et Joël qui se dépêche de béquiller sa brêle pour venir me filmer en train d'agoniser durant mon calvaire... Le salaud !!
Je comprend à présent mieux pourquoi il me parlait de "piment" et du "programme extrême" des "tarlouzes du sud" !!
Malgré le cul de la bécane qui se barre sans cesse (comme on peut le voir sur la vidéo de Joël), tantôt à gauche, tantôt à droite, je parviens en bas de la descente sain et sauf. Seul mon slip doit garder quelques traces...
Il m'est arrivé quelques fois par le passé de tomber dans pareil piège avec le 900 après m'être aventuré tout seul sur un chemin inconnu, mais c'était totalement involontaire de ma part ! Joël lui, aime bien ces passages "galère" qui permettent de voir, au moins en partie, la vraie nature des gens... Tu parles !...
Heureusement, nous retrouvons des chemins plus larges et plus adaptés à nos pachydermes, en tous cas au 900 IE qui y est mieux dans son élément... D'ailleurs, je ne me gêne pas pour faire parler la poudre, soulevant ainsi un nuage de poussière pour remercier mon compagnon de jeu de sa délicate attention trialistique !
Quand même, c'est fou ce qu'il se permet avec son Monof' le Jojo !!
Ce n'est qu'après échange de nos montures respectives aux pieds du château de Peyrepertuse que j'ai la révélation, ce qui ne minimise nullement les prouesses du maître des lieux... Sur la route, je suis déjà particulièrement surpris par le gain de vivacité de la partie-cycle et la différence de comportement moteur (j'ai déjà eu l'occasion d'essayer des 750 AC mais jamais de 750 pré-90), mais dès qu'on repose les roues off-road, la souplesse dont fait preuve le 750 Monofaro, reprennant sur un filet de gaz là où le couple du 900 arrache tout, tout comme la facilité de pilotage que procure la moto comparée à l'inertie bien supérieure de la "grosse", très pénalisante en virage, sont carrément bluffantes !! Pour un peu, on se croirait au guidon d'un trail gromono, la puissance et l'allonge en plus sans vraiment ressentir beaucoup plus le surplus de poids. Bref, je conseillerais à tous ceux qui envisagent de s'envoyer du TT plus sévère que de la piste de choisir de préférence un Monofaro ou un Bifaro. Vous le remercierez dans les passages techniques et "chauds" !
Les deux sœurs : un air de famille mais des caractères et des capacités bien différents.
Petite pause où l'on partage nos impressions sur les motos:
Du soleil et des vignes, pas étonnant que les vins régionaux soient si goûteux !
En statique ou en dynamique, Joël a toujours le sourire ! Un bien agréable compagnon à vrai dire !
Une bonne mousse bien fraîche est bienvenue à midi, d'autant que le soleil se met à cogner fort !
On repart après le repas par des petites routes bien sympas et des chemins où le 900 peut s'exprimer mieux que dans les sentes étroites et sinueuses... C'est la revanche de l'enduriste sur le trialiste qui là encore mange la poussière !
Mais ce dernier me réserve encore deux passages techniques de derrière les sarments
(mot plus local que fagots !)... Une visite de château et surtout une baignade rafraîchissante dans des gorges agrémentent notre balade.
J'en profite pour faire ma lessive !
Rien de tel qu'un tee-shirt mouillé pour garder la fraîcheur en roulant !
Alternent ensuite routillous et sentiers avant que nous ne rejoignions en fin d'après-midi le sommet (un plateau en fait) du Mont Tauch d'où l'on voit Tuchan (village sur la gauche), juste avant que l'orage ne nous en chasse !
Tu vois Pierre, les éoliennes ne doivent pas gêner beaucoup d'autochtones ici.
Et puis, après tant d'efforts le réconfort autour d'un copieux repas dans un petit restau de Tuchan bien accueillant !
Un pote de Joël rencontré au restau se joint à nous pour partager gaiement la fin de soirée. "L'Anti-dépresseur" fait place à des vins plus nobles dont un fameux "A perpète" que je vous invite à goûter un jour... L'ambiance est excellente et les discussions vont bon train, mais il faut quand même aller se coucher : demain, mon "tour operator" a prévu de mettre le cap sur la côte espagnole !!
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Matinal une fois de plus, mon hôte m'extrait des bras de Morphée
pour prendre ensemble le petit déjeuner sur la terrasse. Belle journée en perspective malgré quelques nuages.
Joël enfourche son sublime 916
tandis qu'il me confie la clef de son dernier jouet : le 1100 Multistrada.
Contrairement à sa cousine l'Hypermotard, je n'ai jamais eu l'occasion de l'essayer. C'est vrai que l'esthétique m'a toujours laissé perplexe...
(Surtout moto béquillée et guidon tourné à gauche, cette tête de fourche est bizarre !) mais je vais maintenant pouvoir me faire un avis sur son aspect dynamique.
Le propriétaire me donne deux-trois recommandations puis nous partons doucement, le bitume étant encore bien mouillé par la pluie tombée durant la nuit.
Je n'avais pas besoin de ça, déjà peu à l'aise de par la triangulation de la machine bien différente de celle du 900 IE. Je ne connais pas non plus les réactions moteur et partie-cycle et de plus garde toujours une certaine réserve sur la bécane qu'un pote me prête , ne voulant pas risquer quoi que ce soit !
Dès les premiers virages serrés, je suis dérouté par la réactivité de la direction, sans doute liée à la chasse réduite et la roue de 17 !
Bref, autant le dire clairement, je suis totalement à l'arrêt et même Joël qui se dit lui aussi peu confiant sur le mouillé me dépose littéralement sur cette route pourtant pas idéale pour son desmo quattro. Les corbières sont magnifiques sous le soleil, mais que dire de la route qui serpente vers Vingrau puis Tautavel ?... Un vrai bonheur à moto ! (sur route sèche hein...
)
L'humidité s'évapore assez rapidement et je commence à me détendre un peu au guidon
, sans pouvoir dire que j'ai le Multi en main, bien loin de là ! Une belle série de grandes courbes est le prétexte à "envoyer du lourd", et après un premier passage dans lequel il me montre ses trajectoires soignées, Joël me laisse passer devant pour le second. Il ne me lâche pas d'un mètre et après quelques virages négociés bien au dessus des limites autorisées, me passe dans une très large courbe à une vitesse fulgurante !
Put... ! Là y a un pilote !!
Après un peu d'autoroute où je suis vraiment impressionné par la capacité du 1100 S à se catapulter en avant (alors qu'on roule déjà à 160 !!
), puis la traversée facile et rapide de Perpignan, nous gagnons Collioure, complètement infesté de touristes. C'est la cagna !
Nous ne nous attardons pas et laissons glisser les motos sur la côte Vermeille jusqu'à Portbou juste après la frontière espagnole où l'on s'offre le déjeuner avant de repartir sur un bon rythme dans l'autre sens, non sans prendre le temps de s'arrêter faire quelques photos.
Comme je me sens nettement plus à l'aise que le matin dans le maniement du Multimoche et que la route et les gommes sont chaudes, le retour sent quand même pas mal l'arsouille !
D'abord sur la portion Portbou-Collioure puis surtout, lors de la "spéciale" Vingrau-Tuchan !!
Joël est sur ses terres et cela se voit tant il fait preuve d'intuition et d'aisance dans les courbes, mais comment diable peut-il rouler aussi vite avec une sportive sur ce type de route ?...
Même si je ne me laisse plus distancer comme le matin, je ne parviens pas, bien qu'essorant de mon mieux la poignée de gaz du 1100 (à TOC !
) et malgré des freinages très appuyés pendant lesquels je sens parfois le pneu AR ripper, je ne parviens pas , disais-je, à lui reprendre l'écart d'un virage d'avance qu'il a mis entre nous !!
Bref, un grand moment pour moi que cette descente sur Tuchan !!
Est-ce bien raisonnable penseront certains ?...
Pas sûr. Mais put... qu'est-ce que c'est bon !!
Au fait Jojo, il est assuré tous risques ton Multi ?... T'avais pas peur pour lui dis-donc !!
Arrivés à destination, Une grenadine bien fraîche vient nous déshaltérer.
Nous laissons les 2 Ducat' se reposer et refroidir en cliquetant à qui mieux-mieux et enfourchons nos pachydermes préférés pour aller se baigner.
Hélas, le ciel bleu et la chaleur font rapidement place aux nuages et surtout à un vent très frais qui souffle en rafale. La baignade sera donc pour une autre fois, d'autant qu'une fois rendus dans les gorges de Galamus, c'est carrément la pluie qui s'invite !
On ne se mouille heureusement pas trop, profitant de l'averse pour découvrir (en partie seulement vu l'heure tardive) le curieux ermitage voisin bâti sous et dans la roche. Nous terminons la balade en passant par de petites routes désertes et des villages qui semblent presque totalement abandonnés, avant de revenir à Peyrepertuse où mon guide croit bon de me faire boire l'eau de cette source miraculeuse, qui selon la légende gravée dans la roche, rend amoureux ceux qui la boivent...
Ce geste pourrait être
interprété comme un sacrilège dans un terroir de vignes, mais c'est pour la bonne cause alors je souris à Joël, bois de bon cœur et fais un vœu...
On rattrapera bien le quota de rouge quotidien au dîner !
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Réveil un peu plus tardif le lundi matin.
La route étant longue pour rentrer chez moi, il me faut à présent prendre, bien à regret, congé de mon hôte et de cette belle région que sont les Corbières...
Il faudra que j'y retourne de toutes façons, ne serait-ce que pour visiter ces châteaux cathares, éternelles sentinelles perchées scrutant le ciel, comme autant de témoins d'un passé douloureux.
Sur le chemin du retour, le village de Lagrasse auquel, venant de Tuchan, mène une route délicieusement revêtue et sinueuse à souhait
:
Un peu plus loin, voici l'endroit paradisiaque où j'ai déjeuné... et plongé !
Petit arrêt et séquence nostalgie dans les environs de Cordes. Le 900 IE m'avait déjà emmené là par le passé
, sur ce blanc sentier... Avec la femme de ma vie.
Bien que celui-ci ne soit pas évident, j'ai retrouvé l'accés comme si j'y étais venu la veille. C'était pourtant il y a juste 18 ans...
Dans le même état d'esprit, j'ai toujours pensé que l'intensité était, dans tout domaine, de très loin préférable à la quantité. Ces deux fabuleuses journées passées chez toi Joël, se trouvent être un parfait exemple pour illustrer ma pensée, et je suis doublement content de savoir que tu as ressenti ma visite de la même façon. Pour ton accueil, ton hospitalité, ta générosité (dans la vie comme au guidon !), pour ton écoute, ton franc-parler, tes Corbières (aussi bien celles qu'on visite que ceux qu'on boit !
), ton accent... et ton Multimoche : un grand MERCI du fond du cœur Jojo !!
Par contre, je ne te dis pas merci pour la descente du samedi matin, espèce de gros Enfoiré !! 
