Bouquin

[tchi]

Petit clin d' œil pour Gégé qui m' a prêté ce livre
http://www.lerepairedesmotards.com/doss ... pirsig.php

[lucky#45]

tu nous le recommande?Je n'ai plus rien à lire en plus en ce moment

[joel 11]

Ça... c'est pas mal... aussi.... [emoji6]

[gégé]

Le bouquin de Pirsig c'est pas de la lecture fast food, c'est un trip intérieur et philosophique plus qu'un récit d'un voyage d'un père avec son fils. Je l'ai lu 3 fois et je ne suis pas encore arrivé à en faire le tour mais bon chacun a sa lecture des choses.
J'espère pouvoir lire bientôt "Eloge du carburateur" mais à force de démonter mes Bing, ce n'est plus un voyage en terre inconnue...

[steph80gs]

J'ai lu ces deux bouquins. Ceux sont des ouvrages remarquables. D'ailleurs M.B. Crawford cite le bouquin de Pirsig dans son ouvrage.
Je ne peux que recommander cette lecture toutefois très différente.
Je dirai comme gégé que le bouquin de Pirsig est un voyage intérieur. Le second est un ouvrage sur la valeur du travail, la place qu'il a occupé dans notre société, son évolution et le regard que l'auteur porte sur sa propre évolution. Je l'ai utilisé à de nombreuses reprises pour des écrits que j'ai réalisé dans mon propre travail.
Ils dépassent largement le sujet de la moto à proprement parlé.
A avoir dans sa bibliothèque.

[joel 11]

Comme le souligne Steph, l'éloge du carburateur ne traite pas vraiment du bon réglage des Bing ou autres Mikuni... et son auteur est bel et bien un philosophe...[emoji41]

[joel 11]

Description
Présentation de l'éditeur
" La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l'éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l'exemple du consultant en gestion, vibrionnant d'une tâche à l'autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l'évier, la raie des fesses à l'air. "
Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle une réflexion particulièrement fine sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.
Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce " travail intellectuel ", dont on nous rebat les oreilles, se révèle pauvre et déresponsabilisant. À l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets – dans un monde où l'on ne sait plus qu'acheter, jeter et remplacer. Le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'" économie du savoir ".

Biographie de l'auteur
Matthew B. Crawford est philosophe et réparateur de motos. Il vit à Richmond et enseigne à l'université de Virginie.

[gégé]

....ça me semble être encore une fois une de ces histoires de reconversion où des types qui ont tout (dont pas mal d'argent) t'expliquent donc qu'il vaut mieux être un manuel qu'un consultant en gestion. L'idée est intéressante mais je préfère continuer à vivre ma vie (et à bricoler dans mon garage) qu'à lire celle des autres. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme et mécaniquer sans savoir c'est le bordel assuré...et j'en sais quelque chose!

[mickey]

D'ailleurs, il s'est planté sur le titre:
"Essai sur l'essence et la valeur du travail"

Mickey

[Co34]

Mon livre en cours aussi....

[steph80gs]

....ça me semble être encore une fois une de ces histoires de reconversion où des types qui ont tout (dont pas mal d'argent) t'expliquent donc qu'il vaut mieux être un manuel qu'un consultant en gestion. L'idée est intéressante mais je préfère continuer à vivre ma vie (et à bricoler dans mon garage) qu'à lire celle des autres. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme et mécaniquer sans savoir c'est le bordel assuré...et j'en sais quelque chose!

Gégé, c'est pas du tout le cas dans ce bouquin.
L'auteur parle de son cheminement personnel dans son rapport au travail, à sa définition, à la valeur qu'il lui donne et que la société lui donne. Il parle de ses premières expériences en tant qu'électricien. Il ne se pose pas en prenant le contre pied de certains discours dévalorisant le manuel pour l’intellectuel. D'ailleurs il décrit très bien les mécanismes intellectuel assez poussés qu'un manuel réalise pour mener à bien son travail.
Ce n'est pas un donneur de leçons.
Enfin après chacun lis ce qu'il veut

[Elefafzéro]

Un road-movie c'est un film sur la route.

Un road-book c'est donc un livre..

alors de la même veine, il y a celui qui relate le Dakar 87 et la mémorable empoignade d'Auriol et Neveu,
par eux, chez J'ai Lu ( 1988 )



et puis il y a celui qui relate le périple latino-américain de ce jeune médecin argentin parti découvrir la réalité de la condition des gens les plus modestes, et comment a pu opérer la prise de conscience que ce voyage a occasionnée chez lui, qui a changé le cours de sa vie..