Sierra de Guara et Monegros
- Mimi
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Oui preuve nous a été donnée à maintes reprises que l'aventure et le dépaysement peuvent se trouver au coin de la rue parfois
Mercredi 05 octobre
Il fait gris et brumeux...embarquement indispensable pour nos combinaisons de pluie...
Nous allons essayer de trouver cette piste loupée en 2009 et qui doit nous mener de Barbaco (après le colle de San Caprasio) vers l'embalse de Grado
et on la trouve sans souci de ce côté-là, elle est très large traverse tout le massif
pause à l'ermitage San salvador pour admirer le paysage sur l'embalse de Grado qui est dans la brume
vers le nord le ciel est un peu plus clair et il faudra de toutes façons aller par là pour trouver de l'essence surtout pour mon bifaro bien
plus gourmand que celui de Gégé (presque 1,5 litres de + aux 100kms )
pas de stations avant Ainsa où nous resterons manger à midi avant de chercher de nouvelles pistes qui devraient nous ramener à notre camping....
Après un premier demi-tour je signale à Gégé que la destination était indiquée plus bas sur un panneau en bois et qu'il est spécifié
" par le chemin "
et c'est effectivement un beau chemin qui nous ouvre ses bras même si certains passages sont cassants
il y aura une barrière mais ouverte donc nous continuons jusqu'à franchir la crête
et là l'orage arrive à grand pas ! Gégé propose qu'on se mette à l'abri dans la bergerie,moi je préconise qu'on se dépêche de descendre de l'autre côté
La piste qui nous attend est couverte de terre sableuse rouge et s'il devait vraiment beaucoup pleuvoir, j'ai peur que ça ne passe pas trop bien avec les Anakee...
A peine repartis, nous serons trempés en 2mn top chrono, on ne pensait pas que ça allait nous tomber dessus aussi vite et surtout aussi dru !
La piste a traversé des paysages fabuleux et c'est bien dommage de ne pas avoir pu sortir l'appareil-photo sous le déluge
Plus loin une autre barrière, fermée cette fois-ci mais il y a heureusement la place pour passer à côté et nous retrouvons la route où nous sècherons assez rapidement
au soleil
Avant de rentrer au camping nous voulons faire la piste indiquée par la fille du resto et sans ses indications précises, nous ne l'aurions pas trouvée.
Elle nous a dit qu'elle était large et facile, qu'elle y est montée en voiture mais punaise, ce sont 10kms de piste très cassante qui nous attendent
Un vague sentiment d'avoir piloté un marteau-piqueur sur tout le parcours
A l'entrée de la piste, comme quoi TT et protection de l'environnement ne sont pas incompatibles
Faudrait que je montre la photo à l'ONF
De là-haut nous jouissons d'un superbe panorama sur toute la vallée, il y a un gîte (fermé) où on peut dormir et manger
normalement on devrait aller tout droit mais on va prendre à gauche
et comme nous nous en doutions, nous débouchons au dessus du très beau village d'Alquézar
Mercredi 05 octobre
Il fait gris et brumeux...embarquement indispensable pour nos combinaisons de pluie...
Nous allons essayer de trouver cette piste loupée en 2009 et qui doit nous mener de Barbaco (après le colle de San Caprasio) vers l'embalse de Grado
et on la trouve sans souci de ce côté-là, elle est très large traverse tout le massif
pause à l'ermitage San salvador pour admirer le paysage sur l'embalse de Grado qui est dans la brume
vers le nord le ciel est un peu plus clair et il faudra de toutes façons aller par là pour trouver de l'essence surtout pour mon bifaro bien
plus gourmand que celui de Gégé (presque 1,5 litres de + aux 100kms )
pas de stations avant Ainsa où nous resterons manger à midi avant de chercher de nouvelles pistes qui devraient nous ramener à notre camping....
Après un premier demi-tour je signale à Gégé que la destination était indiquée plus bas sur un panneau en bois et qu'il est spécifié
" par le chemin "
et c'est effectivement un beau chemin qui nous ouvre ses bras même si certains passages sont cassants
il y aura une barrière mais ouverte donc nous continuons jusqu'à franchir la crête
et là l'orage arrive à grand pas ! Gégé propose qu'on se mette à l'abri dans la bergerie,moi je préconise qu'on se dépêche de descendre de l'autre côté
La piste qui nous attend est couverte de terre sableuse rouge et s'il devait vraiment beaucoup pleuvoir, j'ai peur que ça ne passe pas trop bien avec les Anakee...
A peine repartis, nous serons trempés en 2mn top chrono, on ne pensait pas que ça allait nous tomber dessus aussi vite et surtout aussi dru !
La piste a traversé des paysages fabuleux et c'est bien dommage de ne pas avoir pu sortir l'appareil-photo sous le déluge
Plus loin une autre barrière, fermée cette fois-ci mais il y a heureusement la place pour passer à côté et nous retrouvons la route où nous sècherons assez rapidement
au soleil
Avant de rentrer au camping nous voulons faire la piste indiquée par la fille du resto et sans ses indications précises, nous ne l'aurions pas trouvée.
Elle nous a dit qu'elle était large et facile, qu'elle y est montée en voiture mais punaise, ce sont 10kms de piste très cassante qui nous attendent
Un vague sentiment d'avoir piloté un marteau-piqueur sur tout le parcours
A l'entrée de la piste, comme quoi TT et protection de l'environnement ne sont pas incompatibles
Faudrait que je montre la photo à l'ONF
De là-haut nous jouissons d'un superbe panorama sur toute la vallée, il y a un gîte (fermé) où on peut dormir et manger
normalement on devrait aller tout droit mais on va prendre à gauche
et comme nous nous en doutions, nous débouchons au dessus du très beau village d'Alquézar
Modifié en dernier par Mimi le jeu. 13 oct. 2016 11:55, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Vendredi 06 octobre - départ du camping pour traverser le désert des Monégros situé entre Saragosse et Lérida
Problème identique à la veille, il me faut de l'essence avant de m'aventurer là-dedans, je n'ai plus qu'une autonomie de 50-60kms avant de tomber sur la réserve
et nous avons prévu de rouler bien plus que ça dans la journée
Et des stations il n'y en a vraiment pas beaucoup La première annoncée sera en chantier, nous en trouverons enfin une à Lanaja, il ne me restait que 2 litres !
Nous n'avons qu'une carte au 1/400.000 autant vous dire qu'elle n'affiche que 2 pistes et le gps de Gégé nous en indique d'autres....
On se perdra quelques fois au milieu des champs ou des chemins mais des chemins, il n'y a que ça là-bas, dans tous les sens, de toutes les sortes !
Du large, de l'étroit, du cassant, du sable, des cailloux, des rectilignes, des viroleuses et pas le moindre panneau à l'horizon, un grand sentiment de liberté
J'ai envie de vous dire qu'il fait vraiment bon s'y perdre, qu'il suffit de rouler
Les belles formations rocheuses y sont bien plus éparpillées que dans les Bardenas mais c'est bien plus grand et beaucoup plus varié
Nous traversons quelques hameaux en ruines
de petits villages tranquilles où les vieux se retrouvent pour papoter
avant de continuer
et après une belle montée et quelques ornières de franchies
nous nous retrouvons face à un "mur" même si ça ne donne pas cette impression sur la photo
Nous nous doutons bien qu'il n'y a pas de grandes chances de pouvoir franchir ça mais Gégé va quand même vérifier à pieds.
D'après le gps ça continue de l'autre côté....et effectivement après une descente très raide, ça monte encore plus raide
Nous faisons donc demi-tour...
oups, un peu perdus au milieu des champs mais où est passée la piste ????
On la retrouve un peu plus loin qui alterne entre les passages désertiques et la montée dans la forêt
et nous nous arrêtons sur un promontoire d'où nous découvrons un panorama de ouf
Ce sera la pause déjeuner constituée de 3 galettes au chocolat et de 30 gr de chocolat à partager
Le soir en déballant mes affaires je trouverais le pain et la confiture qui nous restait du camping mais je les avais oublié
Nous savourons la poussière dégustée depuis ce matin et elle était excellente, nous ignorons que nous en aurons une bonne dose supplémentaire pour le dessert
La descente sera encore plus belle, juste époustouflante de part les paysages traversés et la poussière soulevée
Je suivais Gégé d'un peu trop près et me suis retrouvée dans un énorme nuage de poussière et ne voyait plus devant ma roue.
Petite pause le temps que ça se repose...
Nous sommes surpris de déboucher au centre du village de Monegrillo alors que d'après la carte, nous devions arriver à 5kms de là....
on va donc essayer de trouver cette autre piste
Moins belle que celle qu'on vient de faire (puisque je vous dis que c'est génial de se perdre) mais très sympa !
Nous roulerons côte à côte à près de 100km/h sur une vingtaine de bornes
en croisant 1 ou 2 fois d'énormes engins agricoles
mais la plupart du temps nous serons seuls
même sur les routes nous serons seuls vers Ballobar
Le soleil est fatigué et nous très très poussiéreux, il va falloir nous diriger vers Lérida où nous dormons ce soir
mais pas par la voie directe, ce n'est jamais bon après une aussi belle journée de retrouver brutalement la civilisation
On va se faire une belle boucle de détour par une jolie route
et nous prendrons encore une piste large parallèle à la route pour nous rapprocher le plus possible avant de monter sur le contournement de Lérida
Problème identique à la veille, il me faut de l'essence avant de m'aventurer là-dedans, je n'ai plus qu'une autonomie de 50-60kms avant de tomber sur la réserve
et nous avons prévu de rouler bien plus que ça dans la journée
Et des stations il n'y en a vraiment pas beaucoup La première annoncée sera en chantier, nous en trouverons enfin une à Lanaja, il ne me restait que 2 litres !
Nous n'avons qu'une carte au 1/400.000 autant vous dire qu'elle n'affiche que 2 pistes et le gps de Gégé nous en indique d'autres....
On se perdra quelques fois au milieu des champs ou des chemins mais des chemins, il n'y a que ça là-bas, dans tous les sens, de toutes les sortes !
Du large, de l'étroit, du cassant, du sable, des cailloux, des rectilignes, des viroleuses et pas le moindre panneau à l'horizon, un grand sentiment de liberté
J'ai envie de vous dire qu'il fait vraiment bon s'y perdre, qu'il suffit de rouler
Les belles formations rocheuses y sont bien plus éparpillées que dans les Bardenas mais c'est bien plus grand et beaucoup plus varié
Nous traversons quelques hameaux en ruines
de petits villages tranquilles où les vieux se retrouvent pour papoter
avant de continuer
et après une belle montée et quelques ornières de franchies
nous nous retrouvons face à un "mur" même si ça ne donne pas cette impression sur la photo
Nous nous doutons bien qu'il n'y a pas de grandes chances de pouvoir franchir ça mais Gégé va quand même vérifier à pieds.
D'après le gps ça continue de l'autre côté....et effectivement après une descente très raide, ça monte encore plus raide
Nous faisons donc demi-tour...
oups, un peu perdus au milieu des champs mais où est passée la piste ????
On la retrouve un peu plus loin qui alterne entre les passages désertiques et la montée dans la forêt
et nous nous arrêtons sur un promontoire d'où nous découvrons un panorama de ouf
Ce sera la pause déjeuner constituée de 3 galettes au chocolat et de 30 gr de chocolat à partager
Le soir en déballant mes affaires je trouverais le pain et la confiture qui nous restait du camping mais je les avais oublié
Nous savourons la poussière dégustée depuis ce matin et elle était excellente, nous ignorons que nous en aurons une bonne dose supplémentaire pour le dessert
La descente sera encore plus belle, juste époustouflante de part les paysages traversés et la poussière soulevée
Je suivais Gégé d'un peu trop près et me suis retrouvée dans un énorme nuage de poussière et ne voyait plus devant ma roue.
Petite pause le temps que ça se repose...
Nous sommes surpris de déboucher au centre du village de Monegrillo alors que d'après la carte, nous devions arriver à 5kms de là....
on va donc essayer de trouver cette autre piste
Moins belle que celle qu'on vient de faire (puisque je vous dis que c'est génial de se perdre) mais très sympa !
Nous roulerons côte à côte à près de 100km/h sur une vingtaine de bornes
en croisant 1 ou 2 fois d'énormes engins agricoles
mais la plupart du temps nous serons seuls
même sur les routes nous serons seuls vers Ballobar
Le soleil est fatigué et nous très très poussiéreux, il va falloir nous diriger vers Lérida où nous dormons ce soir
mais pas par la voie directe, ce n'est jamais bon après une aussi belle journée de retrouver brutalement la civilisation
On va se faire une belle boucle de détour par une jolie route
et nous prendrons encore une piste large parallèle à la route pour nous rapprocher le plus possible avant de monter sur le contournement de Lérida
Modifié en dernier par Mimi le sam. 15 oct. 2016 21:04, modifié 1 fois.
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Ben y rigolent pas les GGMIMI quand ils font de la piste !!!
Mickey
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- Elefantino
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Tu l'as dit Mickey! Ils m'impresionnent...
Merci Mimi pour le partage et les détails de votre expédition!
Merci Mimi pour le partage et les détails de votre expédition!
"La vie, ce n'est pas seulement respirer, c'est avoir le souffle coupé !"
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Re: Sierra de Guara et Monegros
C'est magnifique, merci pour ce beau voyage que vous partagez avec nous. Ca fait gentiment rever
Sergio - Faut pas mollir !
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Merci, merci
Nous avions un très grand besoin de rouler, rouler encore et toujours ! Ce fut une très belle séance de rattrapage et on y retournera certainement parce-que nous n'avons parcouru qu'environ 1/3 de la surface du désert des Monégros.
Le samedi est consacré à la visite de Lérida mais nous restons sur notre faim. A part la cathédrale construite sur une ancienne mosquée et son cloître gothique (un des plus grands d'Europe) il n'y a rien à voir et la ville elle-même semble endormie
Notre visite se fera au moment parfait pour profiter du magnifique jeu d'ombres et de lumières qui à cette époque ne dure que de 10h à 11h30 environ
Nous déambulerons ensuite dans les rues de Lérida, relativement désertes pour un samedi après-midi
pas de belle architecture mais des choses étonnantes
Retour à notre hôtel où nous siroterons un vino tinto dans leur grand parc en attendant qu'ils veuillent bien nous servir le dîner vers 21h30 (c'est long quand on a faim )
Excellent menu complet avec vin et eau pour 10,95 euro
Le lendemain nous partirons vers 8h pour rentrer à la maison mais en se faisant plaisir quand même.
Grande et belle route jusqu'à la frontière à Puygcerda, en prenant le petit-déjeuner sur la route et décongeler un peu, surtout Gégé qui voyage avec sa veste d'été et à
oublier qu'il trimballait une veste de pluie à enfiler dessus pour avoir moins froid !
Le super col de la bataille pour aller boire un café chez Joël et ensuite passage chez Fabien à Montpellier
pour y récupérer la ceinture lombaire pour finir par l'autoroute qui nous déposera à la maison vers 20h avec un mistral à décorner les bœufs et un petit choc thermique qui ne nous lâche pas depuis.
Je veux y retourner
Nous avions un très grand besoin de rouler, rouler encore et toujours ! Ce fut une très belle séance de rattrapage et on y retournera certainement parce-que nous n'avons parcouru qu'environ 1/3 de la surface du désert des Monégros.
Le samedi est consacré à la visite de Lérida mais nous restons sur notre faim. A part la cathédrale construite sur une ancienne mosquée et son cloître gothique (un des plus grands d'Europe) il n'y a rien à voir et la ville elle-même semble endormie
Notre visite se fera au moment parfait pour profiter du magnifique jeu d'ombres et de lumières qui à cette époque ne dure que de 10h à 11h30 environ
Nous déambulerons ensuite dans les rues de Lérida, relativement désertes pour un samedi après-midi
pas de belle architecture mais des choses étonnantes
Retour à notre hôtel où nous siroterons un vino tinto dans leur grand parc en attendant qu'ils veuillent bien nous servir le dîner vers 21h30 (c'est long quand on a faim )
Excellent menu complet avec vin et eau pour 10,95 euro
Le lendemain nous partirons vers 8h pour rentrer à la maison mais en se faisant plaisir quand même.
Grande et belle route jusqu'à la frontière à Puygcerda, en prenant le petit-déjeuner sur la route et décongeler un peu, surtout Gégé qui voyage avec sa veste d'été et à
oublier qu'il trimballait une veste de pluie à enfiler dessus pour avoir moins froid !
Le super col de la bataille pour aller boire un café chez Joël et ensuite passage chez Fabien à Montpellier
pour y récupérer la ceinture lombaire pour finir par l'autoroute qui nous déposera à la maison vers 20h avec un mistral à décorner les bœufs et un petit choc thermique qui ne nous lâche pas depuis.
Je veux y retourner
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- gégé
- Tronche de Ganesh...
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Ben moi aussi je veux y retourner! D'abord parce que j'aime bien le jardinage et ensuite parce que ce compte-rendu fait vraiment envie. Revoir en image les souvenirs et les kilomètres accumulés, sentir encore un peu de sable entre les dents, voir le soir dans le garage la boue qui colle encore au bras oscillant, entendre le silence de ces grandes étendues, tout ça fait rêver et si j'aime pas trop dormir, j'adore rêver par contre!
I had nothing to offer anybody except my own confusion. Kerouac
-
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Belle inspiration Mimi ! Tu aurais peut-être pu réaliser ce genre de photo, mais il t'aurait sans doute phallus venir un peu plus tôt :
J'adore le résultat de celle ci-dessous, une composition soignée avec un effet particulièrement réussi ! Bravo !!
100 % contre la langue de bois.
"Répétez au monde entier que la chose qui rend le plus heureux au monde, c'est la solidarité."
Jean-Louis Bernardini (leader et chanteur du groupe corse "I Muvrini")
"Répétez au monde entier que la chose qui rend le plus heureux au monde, c'est la solidarité."
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- GClover
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- Enregistré le : lun. 20 mars 2006 15:24
- Localisation : Périgord Noir, ... comme mon GC !
Re: Sierra de Guara et Monegros
Merci, vous êtes géniaux, quel plaisir, vous avez enregistré le tracé ?
Pachyderme Power
- Elefafzéro
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- Enregistré le : lun. 3 mai 2010 12:39
- Localisation : Nord bassin d'Arcachon (33) avec un jardin aquitain ouvert
Re: Sierra de Guara et Monegros
Bonheur, liberté, féérie...
Émerveillement, poésie..
Douceur, épreuve, maîtrise, performance, repos, quiétude...
Intelligence, partage, découverte, sollicitude, sociabilité, compréhension..
Économie, ascétisme, respect, avenir...
Que de mots, que d'impressions à la lecture de ce récit succinct et complet!
Des détails significatifs pour ceux qui ont un regard averti et qui apprécient la réalité de vos vacances si généreusement partagées,
et pour les autres, un plongeon dans un spectacle d'une beauté saisissante, grâce à des images d'une qualité rare et irréprochable, éblouissantes, superbes!
Merci Mimi, pour tes textes ciselés et tes prises de vue géniales.
Ce forum est probablement un des plus intéressants qu'on puisse trouver sur la toile, et ça parce qu'il y a parmi nous des personnes qui sont doués d'une solidarité simple et totale.
Les compte-rendus de celles et ceux qui voyagent y apportent un supplément en offrant à toutes et à tous la rêverie et l'enthousiasme!
Et en inspirant en réseau des réponses appropriées tellement pertinentes: s'pas, Lucky?
Je me demande si ce n'était pas le Mascun qu'on terminait par un rappel en surplomb de près de 70m le long d'une cascade : le captage serait donc en amont du départ du canyon,
ou alors, développement durable oblige ( et on y pense assez en lisant ton CR, Mimi ), on ne descendrait plus ce rio en canyoning aujourd'hui, parce que la qualité des eaux serait prioritairement protégée?
En tout cas, la question de l'eau et de l'essence est régulièrement posée dans ton topic, et ce n'est pas étonnant,, si vous aimez tellement vous perdre aux frontières de l'inconnu!
Le vin et l'eau comprise dans le menu à -11€..
Les stations trouvées avec -2litres restant dans le réservoir..
Le régime spartiate des galettes au chocolat et des restes de plaquettes..
On a l'impression d'être déjà dans un monde différent, où ces valeurs érigés en principes citoyens prennent tout leur sens lorsqu'on se trouve surtout mieux loin de la foule..
Et puis la culture cinématographique de ces trente dernières années ( enfin, celle d'il y a trente à vingt ans ) nous revient en mémoire, avec des clichés de chevauchées dans le désert, désormais à moto, bien évidemment.
Merci pour ce nouveau livre édité en format électronique sur ce forum, après les autres, les tiens Mimi, et ceux des copains.
Sans connexion depuis deux semaines, la nouvelle box à peine fonctionnelle ( et surtout la nouvelle alim, en fait je crois que c'est elle qui déconnait depuis assez longtemps ), retrouver les pages du forum en commençant par celles-ci est un régal matinal!
Émerveillement, poésie..
Douceur, épreuve, maîtrise, performance, repos, quiétude...
Intelligence, partage, découverte, sollicitude, sociabilité, compréhension..
Économie, ascétisme, respect, avenir...
Que de mots, que d'impressions à la lecture de ce récit succinct et complet!
Des détails significatifs pour ceux qui ont un regard averti et qui apprécient la réalité de vos vacances si généreusement partagées,
et pour les autres, un plongeon dans un spectacle d'une beauté saisissante, grâce à des images d'une qualité rare et irréprochable, éblouissantes, superbes!
Merci Mimi, pour tes textes ciselés et tes prises de vue géniales.
Ce forum est probablement un des plus intéressants qu'on puisse trouver sur la toile, et ça parce qu'il y a parmi nous des personnes qui sont doués d'une solidarité simple et totale.
Les compte-rendus de celles et ceux qui voyagent y apportent un supplément en offrant à toutes et à tous la rêverie et l'enthousiasme!
Et en inspirant en réseau des réponses appropriées tellement pertinentes: s'pas, Lucky?
Je me demande si ce n'était pas le Mascun qu'on terminait par un rappel en surplomb de près de 70m le long d'une cascade : le captage serait donc en amont du départ du canyon,
ou alors, développement durable oblige ( et on y pense assez en lisant ton CR, Mimi ), on ne descendrait plus ce rio en canyoning aujourd'hui, parce que la qualité des eaux serait prioritairement protégée?
En tout cas, la question de l'eau et de l'essence est régulièrement posée dans ton topic, et ce n'est pas étonnant,, si vous aimez tellement vous perdre aux frontières de l'inconnu!
Le vin et l'eau comprise dans le menu à -11€..
Les stations trouvées avec -2litres restant dans le réservoir..
Le régime spartiate des galettes au chocolat et des restes de plaquettes..
On a l'impression d'être déjà dans un monde différent, où ces valeurs érigés en principes citoyens prennent tout leur sens lorsqu'on se trouve surtout mieux loin de la foule..
Et puis la culture cinématographique de ces trente dernières années ( enfin, celle d'il y a trente à vingt ans ) nous revient en mémoire, avec des clichés de chevauchées dans le désert, désormais à moto, bien évidemment.
Merci pour ce nouveau livre édité en format électronique sur ce forum, après les autres, les tiens Mimi, et ceux des copains.
Sans connexion depuis deux semaines, la nouvelle box à peine fonctionnelle ( et surtout la nouvelle alim, en fait je crois que c'est elle qui déconnait depuis assez longtemps ), retrouver les pages du forum en commençant par celles-ci est un régal matinal!
Ça trompe énormément, ou ça ne trompe pas énormément, là est la question
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Merci Lucky pour tes compliments
Le GPS de rando (garmin etrex) refusait de lire la cartographie espagnole sans qu'on sache pourquoi
Nous sommes donc partis munis du bon vieux gps routier qui date de 2008 sans mise à jour et qui est bien incapable d'enregistrer quoi que ce soit
Ce n'est qu'au retour que j'ai pensé dire à Gégé qu'il aurait quand même dû emmener l'Etrex pour enregistrer les traces afin qu'on puisse les reporter sur une carte le jour où on aura changé de gps
(cher Père-Noël.....)
Argument supplémentaire pour y retourner
et non Geoffroy et on savait qu'on nous poserait la question au retourGClover a écrit :Merci, vous êtes géniaux, quel plaisir, vous avez enregistré le tracé ?
Le GPS de rando (garmin etrex) refusait de lire la cartographie espagnole sans qu'on sache pourquoi
Nous sommes donc partis munis du bon vieux gps routier qui date de 2008 sans mise à jour et qui est bien incapable d'enregistrer quoi que ce soit
Ce n'est qu'au retour que j'ai pensé dire à Gégé qu'il aurait quand même dû emmener l'Etrex pour enregistrer les traces afin qu'on puisse les reporter sur une carte le jour où on aura changé de gps
(cher Père-Noël.....)
Argument supplémentaire pour y retourner
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Merci beaucoup Philippe, c'est très chronophage de faire des pauses photos mais je n'ai plus envie de passer à côté de sites magnifiques sans m'arrêter pour pouvoir les partager ensuite avec notre famille qui n'a pas la chance de voyager comme nous ainsi que les amis par le biais du forum et si je pouvais je prendrais des photos avec les yeux !Elefafzéro a écrit : Merci Mimi, pour tes textes ciselés et tes prises de vue géniales.
Les pauses permettent aussi de mieux s'imprégner des endroits traversés, de mieux les observer sous d'autres angles.
ça je n'en sais rien mais il y a énormément d'activités de canyoning dans la région et le jour où ils manqueront d'eau ce sera une catastrophe économique dans la régionJe me demande si ce n'était pas le Mascun qu'on terminait par un rappel en surplomb de près de 70m le long d'une cascade : le captage serait donc en amont du départ du canyon,
ou alors, développement durable oblige ( et on y pense assez en lisant ton CR, Mimi ), on ne descendrait plus ce rio en canyoning aujourd'hui, parce que la qualité des eaux serait prioritairement protégée?
La question de l'eau se posait surtout en Aragon où il serait grand temps qu'ils arrêtent de pomper les nappes phréatiques à tout va avec leur arrosage automatique pour les hectares de champs de maïs à perte de vue qui ont de toutes façons grillés au soleil après avoir atteint environ 1m60. Toute cette eau de gaspilléeEn tout cas, la question de l'eau et de l'essence est régulièrement posée dans ton topic, et ce n'est pas étonnant,, si vous aimez tellement vous perdre aux frontières de l'inconnu!
Faudrait qu'ils songent sérieusement à cultiver autre chose, quelque-chose d'adapté au climat
Nombre de rivières étaient complètement à sec !
Pour ce qui est des stations-services nous avions déjà remarqué en 2009 qu'elles n'étaient pas nombreuses dès lors que tu t'éloignes des grands axes et là les tarifs variaient de 1,06 à 1,26 pour du SP95
On pensait naïvement trouver une petite taverne mais c'est vraiment le désert aussi de ce point de vue et finalement ça nous arrive souvent de jeûner à midi.Le régime spartiate des galettes au chocolat et des restes de plaquettes..
Tu savoures d'autant plus le peu que tu as
Ce pov' Mickey n'y survivrait pas
C'est bien là que l'on prend conscience de la fragilité de dame nature et de ces moments privilégiés où tu peux encore te retrouver seul pour un face à face avec elleOn a l'impression d'être déjà dans un monde différent, où ces valeurs érigés en principes citoyens prennent tout leur sens lorsqu'on se trouve surtout mieux loin de la foule..
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Re: Sierra de Guara et Monegros
Super CR, Mimi, comme d'habitude. Je reconnais bien votre façon de voyager, surtout ne changez rien et garde bien tes activités chronophages : elles te profitent lorsque tu t'arrêtes et elles nous profitent (même si elles sont aussi chronophage pour nous) bien à nous, le soir en rentrant du taf...
Des bisous à vous, aussi poussiéreux que possible !!!
Des bisous à vous, aussi poussiéreux que possible !!!
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To@ne, éleveur d'Elefant.
906 IE Lucky Explorer n°959 '92
750 "IE" Lucky Explorer '86-'90-'01
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Re: Sierra de Guara et Monegros
merci pour la promenade.
on salive d'autant plus que, semaine prochaine, on part rejoindre des copains du côté de Zaragoza, pour faire la fin du RB 28 et le RB 29 de Vibraction - Teruel / Grenade (avec le Land et sa coquille d'escargot)
on salive d'autant plus que, semaine prochaine, on part rejoindre des copains du côté de Zaragoza, pour faire la fin du RB 28 et le RB 29 de Vibraction - Teruel / Grenade (avec le Land et sa coquille d'escargot)
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Re: Sierra de Guara et Monegros
C'est bon aussi çaLiomar a écrit :merci pour la promenade.
on salive d'autant plus que, semaine prochaine, on part rejoindre des copains du côté de Zaragoza, pour faire la fin du RB 28 et le RB 29 de Vibraction - Teruel / Grenade (avec le Land et sa coquille d'escargot)
La semaine prochaine j'aurai du partir au Maroc avec l'ami Pierre, mais la semaine dernière, après 2 ans de lutte acharnée, sa femme a malheureusement perdu le combat contre le fichu crabe donc ......
Mais ce n'est que partie remise.
Pachyderme Power