Révision des 55 ans

[fifi81]

Finalement, la moto, c'est trés sain et ça conserve bien....l'esprit et le moral.

Et si on ajoute tous nos bobos, ça donne idée de l'état que pourrait avoir un motard de 200 Ans

[GClover]

La moto c'est bien mieux que beaucoup d’anxiolytique ........

[boby la seringue]

Par contre pour la dépendance ????

[Lucky]

Effectivement B1, tu commences 2015 sur les chapeaux de roues ! C'est vrai que contrairement au bon vin, on ne s'arrange que très rarement avec l'âge sur le plan physique et je me demande moi aussi souvent dans quel état je me trouverai dans 10 ou 15 ans, quand je vois les douleurs survenir de toutes parts...
J'espère néanmoins que ces ennuis ne te feront pas trop souffrir et que tu trouveras dans la moto un moyen de panser tes plaies et aussi de penser à autre chose !

Tiens, une blague que tu connais peut-être, et qui nous rappelle que nous ne sommes pas tout à fait conçus comme nos chères machines ! :

La scène se passe dans un atelier de mécanique.
Un mécanicien achevait de remonter les cylindres d'un moteur quand il aperçut un cardiologue réputé, les bras croisés, attendant en retrait.
" Docteur, venez voir quelque chose", crie le mécanicien.
Un peu surpris, le cardiologue s'avance.
Alors le mécanicien se redresse et en s'essuyant les mains, lui dit :
- Docteur, vous voyez ce moteur ? Je viens de l'ouvrir, de démonter les valves et les soupapes et j'ai réparé tout ce qui était défectueux. Bref, je lui ai fait une opération à coeur ouvert. J'ai tout refermé et maintenant, ce moteur tourne comme un moteur neuf. Comment se fait-il que je gagne 25.000 euros par an, alors que pour un travail identique, vous gagnez plus de 500.000 euros ?
Le cardiologue réfléchit quelques secondes et, sourire en coin, dit au mécanicien :
- Essayez de le faire pendant que le moteur tourne..."

[fifi81]

Excellent.

[gege]

Les 55 sont pour moi déjà TRès loin mais ça va, la forme est toujours là, juste je fais un peu plus attention avec les efforts physiques intenses. Par contre les sequelles du passé sont bien présentes, bassin, clavicule, doigt cassé, pouce, genou déboité, periarthrite etc ... me rappelent que j'ai plus 20 balais, quoique dans la tête c'est encore par moment ça
Après 55 il y a une vie et elle est belle juste laisser le mental prendre le dessus sur le physique ........... quand c'est possible

[Elefafzéro]

Ah ben voilà, on laisse passer quelques jours sans venir et quand on repasse par là, c'est l'antichambre de la maison de retraite!

Bonjour le moral..

Merci pour ta blague, Lucky, et on va en improviser une autre : ce sont trois fonctionnaires, un qui arrive en milieu de matinée dans son bureau citadin après avoir lu la presse dans un café bien vu, et les autres qui commencent quand le téléphone sonne de bonne heure pour leur dire où aller en mission presto en roulant sans prendre de prune et sans indemnisation correcte de leurs frais de déplacement ( pas versée en décembre pour raisons techniques ) et clopinette pour l'entretien de leur véhicule personnel qui accumule les galères.

Des trois, deux bossent fort pour un salaire gelé depuis plus longtemps qu'on se le rappelle et pour encore des années à la louche, et un reçoit une prime de 25000 en fin d'année pour le récompenser quand il a bien mis en application les directives de révision globale des politiques publiques et les lois d'orientation des lois de finance en diminuant le nombres de postes et les dépenses...

La question est : dans quel état de santé ils arriveront au taux plein et combien de temps ils seront pensionnés, quand ils prendront leur retraite, de plus en plus tard pour y arriver, pour combien en tout par rapport à ce qu'ils auront versé pendant leur carrière, vu que le nombre des années d'activité en sus impactera nécessairement leur espérance de durée de vie en bonne santé, et leur espérance de durée de vie tout court, sachant que statistiquement, les cadres sups vivent plus longtemps et en meilleure santé que les techniciens, en particulier parce qu'ils ont des conditions de vie de meilleure qualité, du point de vue alimentaire, temps libre, environnemental etc?

Lire : André Cicolella, Toxique Planète.

En fait, je préfère vous raconter l'histoire de cette petite mamie, il y a quelques années, qui nous avait loué une piaule chez l'habitant au-dessus de Ste Marie de Campan : quand on a abordé, à la suite de ses questions - "et vous faites quoi dang la vie?" - , la retraite, cette ancienne institutrice nonagénaire en pleine forme nous a confié : "et bieng ça fait trengte-six angs que je suis zà la retraiteu, l'ang prochaing je raseu gratissseu!"...

Qu'elle était sympathique, avec sa petite bouille de pomme ridée bien mûre et pleine de sucre, sa gentillesse et son humour.

Seulement voilà, elle avait arrêté avant d'être trop fatiguée, même si elle avait connu les classes à quarante élèves, à 55 ans.

Ceux qui nous racontent qu'on doit bosser plus longtemps parce que la durée de vie augmente sont des hypocrites qui savent très bien qu'on ne vivra pas aussi vieux, en particulier parce que les conditions de vie se détériorent ( les générations actuelles sont les premières à être plus malades que les précédentes, avec l"inversement de cette tendance qui avait, jusqu'à nous, connu toujours un progrès ),
les mêmes qui avaient annoncé que les retraites par répartition et solidarité ne seraient plus solvables du fait de la baisse de la démographie, il y a vingt ans, ce qui se justifiait selon eux par le fait que les mères n'avaient plus de second enfant pendant leur période de fécondité moyenne, alors qu'aujourd'hui dans une France qui a toujours eu une démographie atypique depuis le XVIe siècle par rapport aux autres nations, voire en avance sur elles, de nombreuses mamans ont eu le troisième, que ce soit un troisième tard après les deux premiers, ou deux plus tard, ou bien pim pam poum, les trois avant trente ans, l'âge où selon les théoriciens du COR, le premier ne serait pas encore arrivé....

Mais ces bataillons de décideurs et d'experts les conseillant, en étant les uns et les autres entretenus au frais de la Princesse, s'en foutent, puisque eux font partie d'une caste à part, celle de ceux qui pour un mandat parlementaire de cinq "annuités", par exemple, ont droit à 75% de leur indemnité ( tiens, ça fait du 15% par annuité ) à l'âge de la retraite, si c'est leur cas, en doublant la mise pour un second mandat, n'est-ce pas...
Quand ils ne cumulent pas des droits ouverts au titre de plusieurs fonctions électives.
Certains grands chefs d'entreprise, en plus de leurs parachutes dorés, reçoivent à l'occasion des missions publiques à leur retraite, et nous les remercions pour leur sacerdoce, probablement pas complètement bénévole...

Alors il est clair qu'on n'est pas censés ( censere signifie à l'origine : payer pour ... ) vivre vieux et être pensionnés longtemps ni beaucoup.

Les assureurs qui vendent de la banque et les banquiers qui vendent de l'assurance voudraient nous vendre du complément ( lorsqu'on rembourse déjà la dette publique d'état devenue en vingt ans pharaonesque, à des capitaux et autres fonds de pensions privés étrangers ), avec des cotisations qui n'auraient plus rien de solidaire ou d'équitable, calculées en fonction des données individualisées engrangées dans le big data, en se payant au passage l'assurance santé et maladie...

Alors soyons clairs : le plus on attend, le moins on fait de vieux os, et le plus longtemps on cotise, le moins longtemps on est pensionné : le tout est de savoir comment on peut vivre avec des pensions de misère alors que les retraités, en plus, sont supposés consommer pour relancer l'économie.

Il va bien falloir que les cerveaux puissants qui nous promettent des lendemains qui déchantent commencent à être moins exigeants pour baisser nos trains de vie quand le leur ne cesse d'augmenter de manière exorbitante en comparaison des conditions économiques, précisément, et de la réalité pour tous, et qu'on fasse demi-tour en reprenant le chemin de la solidarité et en envoyant balader la dette publique comme cela a toujours été, historiquement, le cas avec les dettes des états envers leurs créanciers ( sauf pour Haïti envers la France pendant 200 ans, de quoi faire de sa nation la plus pauvre du monde, dans la perle des Antilles .... ).

Pour le reste, il est clair qu'après la révision des 55 ans, qui fait l'objet de ce topic auquel je réponds avec précision, sinon concision, puisque c'est tentant, on devrait avoir le choix de sortir progressivement des paddocks professionnels avec un système de pré-retraite comme on l'avait envisagé il y a trente-cinq ans et jamais réalisé; je proposerais : à mi-temps avec une demi-pension sur les droits acquis, et un demi-salaire sur lequel on cotiserait pour en constituer progressivement une assiette complémentaire évolutive et recalculée chaque début d'année au pro-rata jusqu'à la cessation d'activité définitive, en permettant de poursuivre les prélèvements mais aussi de consommer à la fois dignement et pour soutenir l'économie.

Sinon, c'est sûr, on a de plus en plus de pièces à changer quand on accumule les bornes, et celles avant la retraite, entre 55 et 65 ans, sont souvent plus difficiles à enquiller et plus usantes qu'auparavant.

Manger moins, et plus sain, fumer ce qu'on veut mais si possible pas beaucoup, marcher, se bouger, se rappeler les bons préceptes de Georges deubeulyou-au-lit-et-ski, le regretté dessinateur bien connu récemment tombé sur les sentiers d'une gloire bien amère sinon éphémère, et surtout, je pense, y croire...

Il est clair que ce topic me déprime, bande de .... mais bon, chacun ses humeurs....

Allez, sans rancune!

[desmophil]

Tu fais chier!
Mais c'est bien quand même tu as bien résumé ce que j'ai la flemme d'écrire!.

[Elefafzéro]

Bon.

Les drôles lâchent le clavier, je vais pouvoir vous poster quelque chose de plus sympathique dans Vous écoutez quoi comme zique?

Et vive la jeunesse...

[desmophil]

T'as raison surtout que certains truc ne sont pas prêt d'êtres dégelés!

[fifi81]

on devrait avoir le choix de sortir progressivement des paddocks professionnels avec un système de pré-retraite comme on l'avait envisagé il y a trente-cinq ans et jamais réalisé; je proposerais : à mi-temps avec une demi-pension sur les droits acquis, et un demi-salaire sur lequel on cotiserait pour en constituer progressivement une assiette complémentaire évolutive et recalculée chaque début d'année au pro-rata jusqu'à la cessation d'activité définitive, en permettant de poursuivre les prélèvements mais aussi de consommer à la fois dignement et pour soutenir l'économie.

C'est exactement la solution à laquelle je pense aussi et que je ne cesse de répéter à qui veut l'entendre, mais je n'ai pas l'oreille des politiques, évidemment.