GClover a écrit :C'est vrai qu'il a cette habitude d'orner ces posts de délicieuses images qui des fois n'ont rien à voir avec le sujet, mais qui s'en plaindrai ?
Ah, bon , pourtant j'essaye toujours d'y trouver un lien avec notre passion commune...
« Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures. » Théophile Gautier
Proverbe africain: « Si tu n’a pas étudié, voyage. »
Ils ne savent plus quoi faire pour aguicher le chaland chez Yamaha, ou bien il y a un sérieux problème de refroidissement en présence de cette arpète plutôt pépète, au point qu'elle-même doit trouver comment se rafraîchir? C'est peut-être dû à la qualité de l'ouile, en question?
A part ça, merci pour les conseils et la pub Quézac ( pub Quézac? …Quézac, quézako? Quézac c'est OK, pour ne pas être KO, coco ) dont le goulot fait office d'orifice d'entonnoir ad hoc, mais quand on est averti, on emporte la bouteille Quézac vide et l'huile dans une gourde en alu, alors?
Bien évidemment qu'on emmène de quoi faire l'appoint en cours de grosse virée, ne serait-ce que pour les copains qui consomment.
D'ailleurs, si on comprend tout, mieux vaut avoir l'appoint de la fiole d'olio du voisin qui prend, lui, les risques de pourrir le contenu de son top case, et nous passe le flacon sans qu'on risque de finir, nous, avec nos effets personnels dans une flaque con et visqueuse.
Mais jusqu'à présent, un bon flacon de 500ml assez costaud et vissant bien hermétiquement, celui d'un liquide de frein bien nettoyé et réemployé, faisait l'affaire, emmailloté dans un torchon pouvant servir éventuellement à essuyer des coulures, et le protégeant des blessures, bien calé dans le top-case ou dans le bagster, sur le côté pour ne pas être pressé par le reste des bagages.
Là, je dis bravo.
Le porte-bidon discret avec la gourde ( isotherme!!! ) qui ne laisse pas supposer qu'une italienne ça a besoin d'un appoint, et qui reste hors du coffre de selle, c'est plutôt bien vu.
Sans compter que le premier idiot venu qui croirait qu'on transporte sa potion magique préférée et qui aurait l'idée saugrenue d'y goûter sans y avoir été invité en serait pour un rinçage gastrique illico.. On prévient les enfants, sauf ceux qui nous sont pénibles?
Monsieur, que transportez-vous dans votre gourde? Je suis dans l'obligation de vérifier... mouais...
Et bien ça m'est arrivé de regretter d'avoir le bidon d'appoint dans le sac à dos. Celui-ci, un Millet d'escalade de la fin des années 70, était fixé en travers sur le dosseret de selle du 750sport avec des sangles à cliquet qui, pour avoir été souquées, n'en ont pas moins rendu de la tension quand elles ont été soumises aux bonnes vibrations occasionnées par notre bouilleur préféré.
Le sac a lentement migré vers l'arrière, jusqu'à tomber sur la roue qui, il faut le dire, dépasse joliment derrière le dosseret , le feuAR et la plaque, et alors, il est venu se loger entre la roue et le dessous du dosseret ( pas de ras de roue, certaines motos ont l'arrière plus joli que bien des châssis ).
C'est là que la belle glissade a commencé, à une allure bien emmenée, avec la roue qui bloquait mais pas tout le temps ou pas tout à fait, entravée par le sac frottant sur la bande de roulement du pneu, et que des années de skate, de surf, de snob, m'ont servi, enfin tout ce que vous voulez pour avoir la perception des mouvements de la moto et pour pouvoir me stabiliser en m'étant spontanément levé debout sur les repose-pieds et en récupérant l'équilibre au fur et à mesure que la moto embarquait d'un côté et de l'autre.
Débrayé, finalement arrêté en ayant freiné d'un dosage assez bien réparti et du frottement de la roue sur le sac, et ayant arrêté le moteur, j'ai constaté que le sac était cuit, son nylon complètement fondu, les affaires en coïncidence avec l'endroit déchiré par le frottement bonnes à jeter, c'est à dire la majorité du contenu du sac, ayant baigné dans l'huile d'appoint répandue sur elles par le bidon en plastique lui aussi éventré. Il m’en est resté peu à répartir dans le bagster, et les poches poubelles de 100L que j’avais emportées pour y mettre le sac en cas de pluie, indemnes car situées dans la poche du rabat, ayant servi a y abandonner le sac et tout ce qui était à jeter dans une quadruple couche de sac poubelle laissé aux bons soins de la DDE derrière la glissière dite de sécurité, j’ai repris la route ( sans plus de bidon pour l’éventuel appoint, note.. ).
Depuis, c'est Sandows, et plus de gros sac derrière, ou alors aligné avec la moto et en guise d'appui derrière les fesses en contact, pour surveiller passivement, et surtout plus d’huile à côté des fringues et/ou des documents.
Désormais, ce sera gourde en alu, et bouteille de Quézac ( ou de Badoit ) ratatinée-repliée et fermée. ( Badoit c’est quoi ? Bah, c’est pour les doigts ? Bah c’est plutôt une mauvaise pub, alors, on prendra de la St Yorre ).
Glou.
Ça trompe énormément, ou ça ne trompe pas énormément, là est la question