Enduro family Villebret le 17 juin

[elefaf]

Va falloir se décider ensemble à préparer un "story board" pour en présenter le film au à la prochaine "Motostra" !
Et pour les contacteurs de de démarrage, supprimer les clefs et mettre un simple interrupteur !

Quelle famille ces "jeunes Beyer expatriés dans le Sud latino !"

[boby la seringue]

Puta....... bravo à tous les concurants passer sur ces traces au vue des images chapeau !!!! Et mention spéciale pour gégé avec un éléf (même un 650) ca doit pas être facile, facile !!!!

[gégé]

Puta....... bravo à tous les concurants passer sur ces traces au vue des images chapeau !!!! Et mention spéciale pour gégé avec un éléf (même un 650) ca doit pas être facile, facile !!!!

Non, non Bobby, c'est bien mon fidèle 750 Bifaro (en Gambalunga!) qui m'a accompagné pour cette sortie dominicale. Fourche tarée dure pour les réceptions de sauts et bielettes courtes pour les franchissements de marches j'étais prêt....sauf qu'il y avait tout sauf des sauts extrêmes et des marches.

GG

[GClover]

Super en tous cas !! j'aurai bien aimé mais plutôt avec le DR ......... quoique

[Mimi]

Suite et fin de la 1ère boucle toujours par Géraud :

Suite à cette spéciale un peu hors du commun, j'attends Gégé qui était en train de galérer. Quelques minutes plus tard, je le vois enfin apparaître, exténué, presque livide, un gars à coté, lui conseille de poser sa moto et de récupérer un peu, Gégé, c'est la première fois que je te vois dans cet état!

Nous passons un bon moment à discuter, nous reposer et puis nous reprenons les chemins. Dès la reprise, une descente vertigineuse se profile devant nos crampons, c'est à mon goût la meilleure partie de la boucle qui arrive, dont cette descente, en ligne droite, entre les arbres, annonce la couleur. En effet, histoire de se réchauffer tout de suite après cette petite pause, ce petit single à forte déclivité fait des victimes. Presque tout de suite après ce single, nous arrivons sur un passage très en descente, toujours en monotrace mais avec un virage relativement serré ou, deux concurrents ont décidé de faire une pause. Un des deux en Yam DTR décide de s'intercaler entre Gégé et moi, sûrement pour montrer à Gégé qu'une DTR ça passe partout, pas comme sa grosse Cagiva. Bien mal lui en a pris puisque quelques mètres plus tard, le single commence à tournicoter, notre compagnon du moment commence à perdre son assurance, part en luge et fini à plat ventre sous les yeux de Gégé et sa grosse machine qui eux sont descendus sur les deux roues!

Le compagnon ne se fait pas mal, nous continuons notre sentier où, quelques dizaines de mètres plus loin, deux motos sont sur le coté dont une, couchée sur le flanc, son pilote m’arrête, la chaîne à la main, pour me demander si j'ai une attache rapide. Raté, je n'en ai pas, plus tard j'aurais pour mission de signaler leur mésaventure pour que d'autres viennent les chercher, au fond du trou!

En liaison

Nous repartons aussi sec, et continuons sur notre single très sympa. Nous commençons à attaquer une portion bien agréable, longeant un petit ruisseau ou les quelques passages sur des palettes au dessus du cour d'eau s'alternent avec des troncs d'arbres, des montées et descentes sinueuses toutes aussi cocasses les unes que les autres ou nous prenons beaucoup de plaisir à rouler malgré le sol plutôt glissant!

Pont de bois et tronc d'arbre

Ce petit single se termine par une montée grasse mais plus large et débouche sur du roulant.

Plus tard, nous prenons un chemin mono-sillon où la vitesse devient grisante, les 30, 40, 50 kilomètres par heure paraissent bien vite. Rapidement, nous entamons un sentier plutôt étroit, gras, bien gras, où le sillon s'approfondit, la vitesse est toujours là et après un droite, gauche puis droite Gégé s'envole et atterit la tête en avant, droit sur la casque, et après quelques secondes d’hésitations, se relève quasiment aussi sec!

J'avoue avoir eu un petit moment de doute lors de sa cabriole mais je suis vite rassuré de voir Gégé bien vif. Je descends de la TT et me précipite pour l'aider à relever la belle Cagiva. Là, se présentent derrière nous 3 TM 80cc vibrantes et bruyantes, de toute évidence pressées de passer, rapidement nous relevons la Cagiva et laissons passer les trois abeilles italiennes qui soit dit en passant sont agréables à entendre rugir mais qui nous auraient volontiers poussés si nous avions mis plus de temps!

Mono sillons et cabrioles

Suite à cette cascade, nous repartons dans ce sentier bien gras, qui le devient d'ailleurs de plus en plus, sans jamais atteindre le niveau des bourbiers rencontrés en début de journée mais bien assez pour être sournois et nous envoyer au sol à la première erreur d’inattention!

Mono sillons et petits bourbiers

Ce chemin s'élargit un peu, puis devient plutôt roulant pour alterner les passages presque secs et les bourbiers dans les zones les plus creuses qui avec la vitesse passent rapidement mais demandent beaucoup de concentration, à plusieurs reprises il m'a fallu beaucoup d'attention pour ne pas jouer la grenouille boueuse!

Les chemins s'élargissent, s'assèchent un peu mais les zones boueuses reviennent vite comme pour nous rappeler que si on s'emballe trop, le bain de boue est vite arrivé!
Je me ferais d'ailleurs surprendre par une longue flaque sournoise qui par sa profondeur me crépira joyeusement le masque et le casque, juste avant de me désaligner les roues de manière artistique m'obligeant à jouer des jambes pour rester en selle!

Chemin gras et roulant

Plus tard, nous arriverons sur une zone dangereuse, en tout cas c'est de cette manière que les panneaux accrochés sur les arbres décrivent le passage à venir. En effet, une descente courte mais abrupte passera sans encombre pour la TT mais fit le malheur de la Cagiva qui victime de son poids, refusa le passage tel un pur sang italien!
Une petite séance de mécanique fut nécessaire afin de redonner au guidon du pur sang sa position d'origine et ainsi calmée la fougueuse Cagiva dont l'accélérateur s'emballait vigoureusement.

Boue et pinceaux mélangés

Nous repartons, avec peine, l'endroit étant en dévers entre un talus et un ruisseau, pour quelques centaines de mètres de chemin bien gras, chargé de sillons enchevêtrés pour arriver plus loin sur un bourbier bien marqué par le passage de tous les autres concurrents!

[ur=http://www.youtube.com/watch?v=IvFUXHfW ... r_embedded]Bourbier, palettes et sous-bois[/url]

Le franchissement de ce dernier sera un jeu d'enfant, c'était pourtant pas l'impression que me laissait présager ce passage avant de le tenter!
Les quelques centaines de mètres suivant seront bien plus physiques que le bourbier lui même, légèrement en montée, gras, des sillons et la GoPro qui s'accroche à une branche ne me faciliteront pas la tache, Gégé lui passe comme une fleur...

Boue et petits ponts de bois

Nous arrivons enfin à la sortie de ce passage qui nous aura fatigué, la courte liaison par le goudron nous ramènera au CH ou nous attend un plateau repas qui sera le bienvenu. Puis, la digestion faisant son effet, la motivation s'étant effacée, je décide de ne pas repartir, me sentant vraiment fatigué je n'ai pas voulu prendre le risque d'une bonne pelle pour gâcher ce fabuleux week-end. Je dois maintenant avouer que je regrette vraiment de ne pas avoir trouvé l'envie d'y retourner, mais d'un autre coté nous sommes rentrés bien assez tard à la maison et Gégé et Mimi avaient encore beaucoup de route devant eux!
Pour finir, j'ai passé un fabuleux week-end en acteur de ce family, un fabuleux week-end avec nos amis Mimi et Gégé, un excellent moment aussi grâce à Régis qui nous a offert tout le confort nécessaire et bien plus que ça en mettant à notre disposition sont camping car.
Surtout plein d'excellents souvenirs à voir et à revoir!

[Mimi]

C'est comme si j'y étais, et j'ai bien fait de ne pas y aller
merci Géraud
Suis épuisée rien que de lire le CR et pourtant après ça,
Gégé est reparti pour refaire une deuxième fois la spéciale banderolée,
je ne sais pas d'où il puise son énergie

Lorsqu'il était crevé à la fin de la spéciale dans la forêt c'est parce-qu'il avait du relever
plusieurs fois l'éléfant pour attaquer la dernière grimpette raide....
200kg cette sale bestiole quand même
Heureusement que Régis était là pour lui filer un coup de main

Âmes sensibles s'abstenir de regarder les photos qui suivent...



















La 350TT n'est pas beaucoup plus propre







Un dernier coup d'oeil sur le magnifique viaduc de Garabit
construit par notre cher Gustave



6 heures de route pour rentrer, y en a un qui a bien ronflé à mes côtés
Arrivés vers 23h45, le temps de décharger, ranger, dodo à 1h du mat'

et le lendemain au retour du boulot, démontage et lavage....









Les voisins ont l'habitude de voir Gégé bosser sur ses motos mais là
j'ai adoré leurs regards incrédules et leurs questions un peu gênées :

- " t'as labouré les champs avec ? "
- " une pluie de boue t'es tombée dessus ? "

Le Bifaro est à nouveau fin prêt pour les prochaines aventures

[Le Chat]

Très beaux CR.

Merci d'avoir fait partager a tous ces moments que nous n'avons pu voir.

Copieuses les liaisons !.... ...mais vous êtes arrivés au bout

Bravo encore à vous deux.

Régis

[Flyben]

le bifaro dans son état naturel quoi
Grouiiikkkk

[gégé]

C'est vrai que le bifaro s'y sentait bien - au point de se rouler dans la boue plusieurs fois - mais le nettoyage m'a quand même permis de constater qu'un goujon d'échappement s'était fait la malle...

GG
...j'adore ces moments où je fais le point de ce qui va mais pourrait aller encore mieux, de ce qui ne va pas, de ce que j'aimerais bien y faire, bref passer du temps dessus autant que dessous.

[Doc bar]

merci pour ce compte rendu ,et bravo a vous deux

[boby la seringue]

A voir les photos .... environ 200 kg au départ et 230 a l'arrivée !!!!!

[Mimi]

Tout à fait Boby

J'ai rajouté les diverses vidéos dans le dernier CR de Géraud plus haut

[mickey]

A voir les photos .... environ 200 kg au départ et 230 a l'arrivée !!!!!

Et le contraire pour le pilote

Mickey

[Lucky]

S'aligner à un enduro dans de telles conditions de terrain et d'adhérence constitue déjà un défi respectable. Mais concourir au guidon d'un twin 750, fût-ce un Bifaro, relève carrément de l'exploit ! Gégé tu es complètement fêlé, et si tu étais natif du département, le mot Allier-né prendrait alors tout son sens !

Bravo à toi , merci à Mimi et Maximo pour leurs CR respectifs et chapeau à Régis pour ce bel esprit d'entraide !